Guérir le féminin

Guérir le féminin

Je suis toujours admirative devant les synchronicités. Parfois, on me dit que j’exagère un peu et que je mets sans doute du sens là où il n’y en a pas (et après tout qu’importe : je suis écrivaine, pas physicienne), mais j’avoue que la semaine passée me trouble beaucoup, au niveau du sens.

C’était la dernière que je passais avec Julia Cameron et à titre de bilan, j’ai été invitée à relire certaines notes de la semaine 1. Celle où on identifie ses monstres. Il se trouve que mon monstre à moi était lié non pas à la créativité au sens strict, mais au féminin.

Certains événements, et un en particulier, m’avait pour ainsi dire coupée de ma féminité profonde. Et c’était bien cette blessure que je cherchais à guérir depuis des années, même si je ne l’identifiais pas : cet événement, qui pourrait passer pour une anecdote, a généré chez moi un trauma.

Le fait est que mon tirage de la semaine (3 d’épées, Tour et Magicien) m’invitait justement à enfin tourner la page. Fermer la porte. Ce que j’ai d’ailleurs fait mercredi avec un peu trop de vigueur, et je me suis écrabouillé le doigt. L’index gauche. J’y ai vu une agression assez violente de la part de mon lieu de travail, mais en y réfléchissant, j’y vois aussi, finalement, l’idée que la blessure émotionnelle s’est relocalisée sur le physique. Ce qui est un peu moins compliqué à guérir, je crois (même si patin de merle, ça fait mal).

Le fait est que lorsque j’ai relu mon texte de la semaine 1, je me suis sentie beaucoup mieux, allégée.

Et dimanche, après avoir tiré la Lune comme carte du jour, veille de la Nouvelle Lune en Scorpion qui est très puissante question travail de l’ombre, je suis donc allée à mon atelier Power Vulvy et je ne sais pas mais, fabriquer une vulve, symbole de la puissance féminine, pour laquelle j’ai choisi une pierre de lune et une couleur liée au chakra sacré, cela m’a semblé presque magique : comme une sorte de rituel de réparation (d’autant qu’il y a eu d’autres synchronicités, entre temps).

Et pour fêter ça : je me suis offert une Gaïa toujours fabriquée par Madame Quoi parce qu’elle représente tout à fait mon travail actuel et ma mission : guérir le féminin.

2 réponses à « Guérir le féminin »

  1. Avatar de Refaire le programme de libération de la créativité de Julia Cameron – Caroline Doudet

    […] plus intéressant que la dernière semaine, nous sommes invités à y revenir, et j’ai pu me rendre compte du chemin que j’avais parcouru. D’autres semaines m’ont paru moins […]

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  2. Avatar de La symbolique de la blessure et de la guérison – Caroline Doudet

    […] (douloureux, mais extraordinaire). D’autant qu’il s’est passé cette semaine-là moult synchronicités allant dans le même […]

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Portrait plan américain d'une femme châtain ; ses bras sont appuyés sur une table et sa maingauche est près de son visage ; une bibliothèque dans le fond

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