Herbier poétique

J’ai hâte d’être au printemps, et notamment pour avancer dans mon herbier poétique, qui suit le rythme des saisons, ou à peu près.

Après les petits chrysanthèmes et les pensées à l’automne, je viens d’ajouter un peu de bruyère. En fleur, comme dit Totor.

Les fleurettes de fin d’hiver commencent à apparaître : les perce-neige, que je viens de mettre sous presse, et les crocus, pour lesquels j’attend encore un peu (il pleut, il ne faut pas cueillir les fleurs humides).

Pour chacune, je note à la plume son nom, vernaculaire et scientifique, sa famille et son ordre, ainsi qu’un petit poème qui lui est dédié. Je sens qu’il manque encore un petit quelque chose sur mes pages, mais je ne sais pas encore exactement quoi. Ce n’est pas grave : une idée me viendra bien.

En tout cas je suis ravie de ce petit projet assez simple : j’en avais un peu assez du matériel créatif qui prend toute la place, et depuis que j’ai mis de l’ordre et dégagé la table de la salle à manger, je le sors moins (mais j’ai un petit quelque chose à faire dans les prochains jours). Et un herbier, ça ne prend pas beaucoup de place.

Une activité parfaite de samedi pluvieux où l’extérieur nous repousse !