A l’aller, ma valise est toujours à moitié vide. Au retour, elle déborde et peine à fermer. Parce qu’un de mes plus grands plaisirs en voyage, c’est d’acheter une myriade de petites choses (qui parfois n’ont rien à voir avec la destination) pour embellir mon quotidien, et qui me feront penser à mon voyage lorsque je m’en servirai (en plus, évidemment, des souvenirs dans la tête et des photos). Aujourd’hui je vous propose donc une petite liste de ces achats.
1. Un exemplaire (ou deux ou trois) du Petit Prince
C’est pour ma collection, qui commence à être bien développée. L’avantage : on en trouve dans toutes les librairies (souvent directement à la caisse), parfois dans différentes éditions et même différentes langues régionales. Pour parfaire l’expérience, je demande à la caisse qu’on m’appose sur la première page le tampon de la librairie (où, comme la libraire me l’avait fait à Asti, d’écrire le nom de la librairie et la date). C’est parfois difficile à faire comprendre, mais je trouve que cela fait un très beau souvenir.
2. Un magnet
Souvenir assez classique, le plus difficile étant de se limiter à un seul (ce que je n’ai longtemps pas fait) et à en trouver des pas trop kitsch. L’effet positif : à chaque fois que j’ouvre mon frigo, j’ai tous mes souvenirs de voyage sous les yeux, et je trouve cela inspirant et motivant.
3. Boisson et nourriture
Mes années « Italie », la valise ne ferme pas à cause de l’huile d’olive et des différents bocaux de sauces diverses que je rapporte avec moi, un peu moins ailleurs, mais tout de même, j’adore revenir avec charcuteries, fromages, produits locaux et douceurs que j’essaie de ne pas avaler d’un coup : quel plaisir au cœur de l’hiver d’ouvrir une boîte de sauce à la pistache rapportée de voyage. Après je ne suis pas toujours très maline : de Malaga, j’ai rapporté deux bouteilles de sangria, que l’on trouve bêtement au supermarché du coin. Au Cap-Ferret, tous les ans, je fais mon restock d’épices pour l’année sur le marché, toujours au même vendeur.
4. Des objets de décoration
Pas nécessairement estampillés de la destination d’ailleurs, mais plus généralement des jolies choses dont je saurai, moi, qu’elles viennent de là. De Malaga, j’ai rapporté une jolie chouette (ils n’avaient pas d’ours) et une bougie d’une certaine marque dont j’avais déjà la version île d’Oléron et Saint-Palais. J’ai aussi acheté toute ma déco d’automne au Action du Bassin d’Arcachon : c’est la même que dans tous les Action, mais moi, en la regardant, je saurai qu’elle vient du bord de la mer !
5. Des objets de cuisine ou de la vaisselle
Toujours la même idée : que lorsque je m’en sers, je pense à mes voyages. Ma cuiller à risotto vient de Turin, mes torchons de cuisine de la boutique Jean Vier de Biarritz, mes verres à vin de Bourges et du château de Chenonceau, et j’ai bien sûr tout un assortiment de mugs mais j’essaie de me limiter car je n’ai plus de place dans le placard à mugs ! J’aurais voulu rapporter de la poterie de Malaga, mais j’avais peur que cela se casse.
6. De la papeterie
Evidemment, en bonne stationnery addict je reviens avec des carnets, des stylos, du masking tape etc. Le carnet que j’avais acheté à Londres me sert de carnet d’écriture avec tous mes projets et idées en vrac, le projet Adèle est sur un carnet rapporté de Milan. A Malaga, j’ai tout simplement acheté un nouveau carnet Moleskine qui me servira de journal lorsque l’actuel sera fini : il est identique à ceux que j’aurais trouvés n’importe où, mais je saurai, moi, en l’utilisant, qu’il vient de Malaga. Je me suis limitée sur cette catégorie, mais j’avoue que j’ai bien failli acheter tout le catalogue Ale Hop.
7. Vêtements et accessoires
Là encore, l’idée est que moi je sache d’où ça vient, même si ce n’est pas évident (je n’ai pas rapporté de robe de flamenco, juste un éventail mais je ne crois pas que je m’en servirai au quotidien) : une de mes étoles préférées vient d’une petite boutique de Porto, ainsi d’ailleurs qu’un de mes pantalons préférés, et là j’ai rapporté de Malaga un petit porte-clé pour la voiture (et un étui à lunettes, j’ai déjà raconté l’histoire). Du Bassin je rapporte toujours toute une valise de robes.
8. Prospectus et cartes postales
Classique, mais je garde tous les prospectus, cartes de visite et tickets : j’en colle certains dans mon journal, d’autres dans mon adventure book, le reste va dans une boîte qui me sert de « capsule mémorielle ». Les cartes postales (mais je suis très difficile encore une fois sur l’esthétique et je n’en ai pas rapporté de Malaga) vont dans un tiroir de mon bureau.
Voilà mes impératifs, qui me permettent de prolonger émotionnellement les bénéfices du voyage. S’y ajoutent bien sûr d’autres éléments en fonction des destinations (de Malaga par exemple, du sable et des coquillages). Et vous, qu’est-ce que vous rapportez toujours de voyage (des fois que cela me donne des idées) ?









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