J’ai l’impression que ce mois de Janvier a duré une éternité. C’est toujours plus ou moins le cas : les vacances de Noël sont tout sauf reposantes et la fatigue se fait sentir cruellement, l’hiver commence à peine et c’est un long tunnel à subir jusqu’au retour des beaux jours encore lointain (j’ai déjà dit que je haïssais l’hiver et que tout ce que je voudrais faire pendant cette horrible saison, c’est rester chez moi au chaud et qu’on ne m’oblige pas à sortir dans le froid ?), d’autant que cette année il fait à la fois très froid et moche (j’ai l’impression de vivre dans le fog londonien). Cette année, j’ai tout de même l’impression que c’est le pompon !
Heureusement, les favoris sont là pour apporter joie, lumière et chaleur ! Les liens affiliés sont indiqués par un *.
Les leçons d’histoire de l’art de Margaux Brugvin
Sur Instagram, Margaux Brugvin nous gratifie de recommandations culturelles pointues et de leçons d’histoire de l’art qui nous aident à comprendre les tenants et les aboutissants des œuvres, ou à découvrir le travail d’un ou d’une artiste : un compte inspirant, clair, pédagogique, fouillé et passionnant, comme on en voudrait plus !
The Hyphen, la newsletter inspirante d’Emma Gannon
Je dois une nouvelle fois cette découverte à Géraldine (je me demande d’ailleurs si ce n’est pas aussi le cas de la précédente), même si je ne sais plus où elle en a parlé. Emma Gannon est autrice, je suis d’ailleurs en train de lire un de ses livres, et promeut le « hyphen », trait d’union, c’est-à-dire le fait d’exercer plusieurs activités professionnelles, nous en reparlerons. Dans sa newsletter à laquelle je me suis abonnée (presque tout le contenu est payant), elle parle essentiellement de son travail d’écrivaine et de substackeuse, puisque c’est de là qu’elle tire l’essentiel de ses revenus : c’est une mine de questionnements, que je suis loin d’avoir fini d’explorer. Elle n’a pas peur d’affirmer sa volonté d’être payée pour son travail, et même si je ne suis pas d’accord avec le fait de tout mettre derrière un paywall, cela m’a beaucoup aidée à redéfinir mes propres pratiques.
Les cadeaux surprises Cookut
On connaît Cookut pour ses cocottes, mais en flânant dans les boutiques en décembre, à la recherche de mes cadeaux de Noël, j’ai découvert qu’ils faisaient aussi des « cadeaux mystère », et cela tombait bien, parce qu’il me manquait un cadeau, et que je n’avais absolument aucune idée. Le principe ? Vous achetez une boîte (il y a plusieurs éditions différentes, et il faut que ce soit quelqu’un qui aime ce qui tourne autour de la cuisine) sans savoir ce qu’il y a dedans. Cela demande une certaine dose de confiance, mais j’ai décidé de jouer le jeu, et bien m’en a pris car le cadeau était très bien, beau, utile et original, je n’en dis pas plus pour ne pas divulgâcher, mais vraiment, je recommande, en tout cas l’édition « tous en cuisine » !
Mon tapis de course
Je ne vais pas m’étaler une énième fois dessus, mais je ne pouvais pas faire un article « favoris » sans mentionner ce life changer* !
L’Oracle des sorcières littéraires
J’avais dit « plus d’oracles ni de tarot, j’en ai déjà plus qu’il m’en faut » (oui, je me parle en vers). Mais honnêtement, je ne vois pas comment j’aurais pu résister à The literary Witches oracle* : le thème est évidemment attractif, mêlant puissance féminine et littérature, mais en plus les cartes sont fabuleusement belles, au point que j’ai presque envie de les encadrer pour les accrocher dans mon bureau ! Elles représentent, pour certaines, les « sorcières littéraires » que sont par exemple Anaïs Nin, Virginia Woolf ou Sappho, et pour les autres les instruments de la sorcière, objets ou animaux. Vraiment, un coup de cœur.
Trois films
Sexy Maddalena (Prime vidéo)
Maddalena, Ghost writer, manque totalement de confiance en elle, notamment vis-à-vis des hommes. Elle est au bout du rouleau, quand surgit (dans sa tête) une star du X, qui lui donne des leçons, autour de l’idée que toutes les femmes sont sexy quand elles se sentent sexy, et que l’essentiel est donc d’apprendre à s’aimer. Une très belle surprise que ce film au petit côté Bridget Jones : drôle, attachant, il déploie quelques métaphores parlantes concernant la confiance en soi.
Hidegart, la virgen roja (Prime video)
Conçue selon les principes de l’eugénisme, Hildegart a été élevée par sa mère comme la première femme d’une ère nouvelle, destinée à changer le monde. Elle a une connaissance parfaite de tous les sujets, y compris la sexualité, mais de manière très théorique car sa mère lui interdit toute relation amoureuse. Basé sur une histoire vraie (l’histoire d’Hildegart Rodríguez Carballeira, dite la vierge rouge), ce film aborde la question de l’émancipation des femmes, et j’ai beaucoup aimé.
Julie (en douze chapitres) (Netflix)
Julie se cherche, éternellement insatisfaite. Alors qu’elle vit avec un dessinateur de BD qui a 14 ans de plus qu’elle et voudrait un enfant (alors qu’elle n’en a pas tellement envie), elle en rencontre un autre lors d’une soirée. Le film est un peu long et aurait mérité quelques coupes, à mon avis, mais je l’ai pluôt aimé.
Quatre séries
Virgin river saison 6 (Netflix)
Je ne vais pas revenir une énième fois sur cette série qui est un petit bonbon, même s’il ne se passe pas que des événements positifs et que cette saison a son lot de drames, mais j’aime toujours autant voyager dans cette petite utopie toute douce et pleine d’amour.
Machos Alfa saison 3 (Netflix)
Là encore, une grande joie de retrouver cette petite série espagnole que j’aime beaucoup. Au cours de cette saison, les mâles s’interrogent sur la pertinence de leur déconstruction, qui ne leur a finalement apporté que des ennuis, d’autant qu’ils se heurtent à quelques exagérations du système. J’ai lu des choses négatives sur cette série, mais personnellement je la trouve drôle et attachante dans sa manière de questionner les changements du monde actuel et la masculinité. Dans cette saison notamment, il est question de la manosphère et des incels, et j’ai trouvé cela vraiment intéressant.
Tu me manques (Netflix)
Une des séries qui cartonne en ce moment, et qui n’était à priori pas mon style (un thriller), mais le résumé a attiré mon attention, comme le fait qu’elle est basée sur un roman d’Harlan Coben, un auteur que j’ai beaucoup lu à une époque. Kat Donovan, chef du service des personnes disparues, a perdu en même temps, il y a 11 ans, son père, assassiné, et son amoureux, qui s’est volatilisé du jour au lendemain sans laisser de traces. Par hasard, elle retrouve ce dernier sur une application de rencontre. Et je m’arrête là sinon je vais divulgâcher, mais c’est haletant, avec des retournements de situation jusque dans les cinq dernières minutes, et particulièrement bien ficelé.
Les amoureux anonymes
Alors ça, c’est mon gros coup de cœur, au point que je pense la revoir : Cem est une star du développement personnel, qui a pour ambition d’éradiquer l’amour, qu’il considère comme une maladie responsable de tous les maux du monde. Dans cette optique, il a créé la clinique de l’amour, dans laquelle il soigne les gens du sentiment amoureux. Mais cela finit par tourner mal : envahi par les angoisses, il ne se montre jamais lui-même en public, il utilise une doublure, et suite à un accident, il se retrouve à devoir travailler avec Hazal, qui elle croit à l’amour. Et vraiment, j’ai tout aimé dans cette série, que ce soit les personnages (Cem est une espèce de Dr House cynique et désabusé, qu’on a au départ envie d’étrangler, mais auquel on finit par s’attacher, et qui évolue beaucoup au fil de la saison), l’histoire, les inventions médicales pour « soigner l’amour » (on est à la limite de la science fiction voire de la dystopie mais c’est très léger), et bien sûr toute la réflexion, profonde, sur le sentiment amoureux. J’espère vraiment que Netflix ne va pas nous priver d’une saison 2 !
Et voilà pour les petites choses qui ont apporté de la joie dans ce long mois de janvier ! Et vous, avez-vous fait de belles découvertes ces derniers temps ?
Caroline Doudet 
Répondre à Caroline Doudet Annuler la réponse.