Il n’y a pas eu de favoris en avril, vous l’aurez peut-être remarqué. Comme j’étais dans ma phase bof, je n’ai pas réussi à écrire l’article, ce qui était bien le signe que quelque chose n’allait pas, que je manquais d’élan et d’enthousiasme, et que j’avais l’impression de n’avoir rien à dire. Comme ça va mieux, les revoilà pour ce mois de mai, qui s’est finalement avéré assez enrichissant.
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Les pivoines
C’est vraiment ma fleur préférée, malgré son absence de parfum caractéristique. Dans la Chine ancienne, elle symbolisait le sexe féminin, et dans le langage traditionnel des fleurs elle est le symbole de la volupté. En cette saison, et malgré les prix frôlant l’indécence, je ne me lasse pas de m’en offrir des bouquets, qui me mettent en joie, et de photographier les étals des fleuristes qui en proposent.

Le retour des vide-greniers
J’adore les vide-greniers, même si je ne reviens pas toujours avec des achats, et qu’à vrai dire je ne cherche rien, n’ayant objectivement besoin de rien, même si je suis prête à adopter de nouveaux bibelots pour lesquels j’aurais un coup de cœur, ou un nouveau membre pour ma collection de vieux appareils photos ou de vieux objets d’écriture : pour cette dernière, je résiste aux machines à écrire, mais je ne dis pas non à un buvard ou à un encrier, et je garde l’oeil ouvert car je voudrais des vieilles plumes. Mon voisin chine pour moi les boîtes de rubans encreurs, moi je n’en trouve jamais. Mais en fait, ce que j’aime dans les vide-greniers, c’est le bric-à-brac poétique qu’ils proposent, « Beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d’une machine à coudre et d’un parapluie » comme disait Lautréamont.

Les encres Octopus
En parlant d’objets d’écriture : depuis que j’ai reçu un beau stylo-plume* en cadeau à Noël 2023, je n’écris plus qu’à l’encre dans mon journal, et comme je ne trouvais pas de cartouches dans une couleur qui me plaisait, je suis passée aux bouteilles d’encre. J’aime infiniment le geste de reremplir le convertisseur, je ne sais pas pourquoi, je le trouve hypnotique. Et après moult recherches, mon choix s’était porté sur la marque Octopus*, et sur la couleur orchidée, d’un magnifique rose. Je suis en train de finir le premier flacon, et je suis enchantée : d’abord par la durée, puisque ce flacon a duré plus d’un an et demi, et ensuite par sa qualité : la couleur est vibrante, intense, elle glisse bien sur la page, elle est vraiment agréable à utiliser. J’ai donc recommandé un nouveau flacon, et pour m’accompagner ces prochains mois, j’ai choisi la couleur « Cherry Blossom ». Chaque flacon est accompagné d’un convertisseur, ce qui me permet d’en avoir plusieurs, ce qui est pratique en voyage : je les remplis à l’avance, ce qui m’évite de devoir transporter le flacon.
Réaménager mon balcon
C’était le projet décoration de l’année. Je voulais que tout soit mieux organisé et assorti, de manière à ce que ce soit plus pratique et esthétique, et à gagner de la place. D’autant que les bacs en bois que j’avais repeints et me servaient pour mes cultures, au bout de sept ans, étaient complètement écrasés. L’objectif premier était une jardinière haute, avec une étagère. J’étais partie sur du bois, mais après réflexion, j’ai eu peur que cela finisse par pourrir, et je ne voulais pas devoir passer le Bondex tous les quatre matins. Le plastique, c’est moche et je n’en trouvais de toute façon pas de la bonne couleur. J’ai fini par me rabattre sur le métal, et j’ai choisi celle-ci, d’un très beau vert*. Elle a été un peu pénible à monter, mais je suis ravie de l’esthétique : elle a des roulettes, l’hiver je pourrai donc la mettre contre le mur pour protéger des intempéries, elle est assez grande pour les aromatiques et les salades, la petite étagère dessous est très pratique pour gagner de la place, et comme elle est en hauteur, j’arrose sans me casser le dos. Je suis un peu réservée sur sa solidité, mais on verra à l’usage.
L’étape suivante, après avoir installé ma jardinière et le tapis que j’avais dans ma cuisine et que j’ai remplacé, a été d’ajouter les fleurs. J’avais rapporté d’Espagne deux très beaux pots en terre cuite, j’en ai acheté une autre pour la table, j’ai aussi acheté des cache-pots. Pour l’instant, restent comme ça même si, encore une fois, je n’aime pas le plastique. Le prochain changement sera certainement la table : lorsque j’ai emménagé dans cet appartement, la table de cuisine était intégrée, et j’ai donc mis sur le balcon ma grosse table de bistrot en marbre, mais elle tient beaucoup trop de place, et je n’ai pas vraiment l’utilité d’avoir une aussi grande table sur le balcon, je n’y mange que peu, et encore plus rarement à deux, une petite table en fer suffirait. On verra.
En tout cas, je suis ravie de mes changements, je me sens vraiment parfaitement bien dans cet espace !

Le fil good du monde
Evidemment, j’essaie de me tenir un minimum au courant de l’actualité générale, et je lis tous les soirs TTSO, j’en avais déjà parlé il y a longtemps. Mais les bonnes nouvelles sont souvent passées à la trappe, or nous en avons bien besoin, et c’est ce que propose Le Monde, avec ce Fil Good qui paraît tous les lundi et qui propose une curation des articles parus dans le journal : » une sélection de nouvelles réconfortantes, d’étincelles d’espoir, de portraits inspirants, publiés par la rédaction du « Monde » », tel est la promesse, et même si je ne lis pas toujours tout, c’est un grand plaisir.

Avoir 50 ans avec Garance Doré
Je n’ai pas encore franchi le cap de m’abonner au contenu payant de Garance Doré (cela ne saurait tarder), mais je lis toujours avec beaucoup de plaisir les missives gratuites qu’elle envoie, et j’ai particulièrement apprécié celle qu’elle a envoyée début mai, « Beautiful and free », dans laquelle elle se livre sur le fait d’avoir 50 ans. Elle est un petit peu plus âgée que moi, il n’empêche, ce tournant n’est plus si loin pour moi, et j’ai vraiment apprécié la manière dont elle parle de sa transition du milieu de vie, de la crise qui l’a accompagnée, et de comment elle s’en est sortie, s’est trouvée, et se sent aujourd’hui… belle et libre !
Les films
The Book Club – The next chapter (Netflix)
J’avais déjà vu le premier volet il y a longtemps, et j’avais envie de retrouver la joie qui s’en dégage. Dans cette suite, les filles décident, pour fêter l’enterrement de vie de jeune fille de Vivian, qui va se marier pour la première fois à 80 ans, de faire enfin ce voyage en Italie qu’elles ont dû annuler de nombreuses années auparavant. Bon sang que j’aimerais être comme Diane Keaton et Jane Fonda à leur âge ! Le film est drôle, virevoltant et parfois émouvant, et montre que l’on peut encore s’éclater à 80 ans, voyager, tomber amoureux et aimer ! Un enchantement (d’autant que l’Italie, c’est toujours une bonne idée) !
Mack and Rita (Amazon Prime)
Pour la petite histoire rigolote, je n’avais pas du tout prévu de voir ce film. En réalité, je voulais revoir The Book Club et comme il n’était plus disponible sur Netflix, j’e l’ai voulu le louer sur Amazon Prime*. Mais quand j’ai lancé le visionnage, je me suis retrouvée avec ce film-là. Je me suis alors dit que j’étais vraiment fatiguée si je n’étais même plus capable de louer un film, mais je l’ai tout de même regardé, parce qu’il me plaisait. Mais le lendemain, lorsque j’ai voulu effectivement louer The Book Club, je me suis rendu compte qu’en fait l’erreur ne venait pas de moi, mais qu’ils avaient mis le mauvais fichier vidéo. Je vous passe le fou rire avec le service client. Heureusement que je ne me suis pas retrouvée avec un film porno ! Bref, ils m’ont remboursée, mais j’ai tout de même beaucoup aimé ce film.
Mack est une écrivaine, obligée de jouer les influenceuses pour gagner sa vie. Au cours d’un week-end à Palm Springs, elle se transforme en ce qu’elle est finalement à l’intérieur : une vieille dame (en l’occurrence Diane Keaton, fabuleuse, et qui porte à un moment une robe fabuleuse elle aussi qu’elle porte dans The Book Club Next chapter, il y a donc un lien). En attendant de pouvoir retrouver son apparence, elle se fait passer pour sa tante Rita. C’est drôle et frais, un excellent moment !
Nonnas (Netflix)
Pour rendre hommage à sa nonna et à sa mamma disparues, Joey investit tout son héritage dans un restaurant Italien, et engage quatre nonnas pour la cuisine. Mais il se heurte à de nombreuses difficultés. Un film où on parle de nourriture, de transmission, c’est à la fois drôle et tendre, et j’ai adoré.



Les séries
De rock star à tueur : le cas Cantat (Netflix)
Je ne voulais pas voir cette série documentaire, mais à force d’en entendre parler partout, j’ai fini par me décider, et je ne le regrette pas, même si elle est très lourde émotionnellement : de l’effroi, de la tristesse, mais aussi bien sûr beaucoup de colère vis-à-vis de l’assassin, et du traitement médiatique de l’affaire à l’époque, entre plaintes (le pauvre, il a provoqué la mort de celle qu’il aimait… non, il l’a tuée), romantisation de la violence, et victim shaming. Il y aurait des choses à dire sur certains choix, il n’empêche que le documentaire montre bien les mensonges et l’inconscient patriarcal derrière toute cette affaire. Et révèle le vrai visage de Bertrand Cantat, qui a finalement tué deux femmes, l’une avec ses poings et l’autre de manière plus insidieuse, deux femmes qu’il prétendait pourtant aimer.
Black mirror saison 7 (Netflix)
J’avais un peu moins aimé les dernières saisons, mais avec celle-ci la série renoue avec son ADN d’origine, on retrouve même des clins d’oeil et des suites d’épisodes passés. Cela reste forcément inégal, j’ai aimé certains épisodes plus que d’autres, mais dans l’ensemble j’ai passé quelques bonnes soirées !
A discovery of witches (Netflix)
J’étais très curieuse de voir cette série, et je n’ai dans l’ensemble pas été déçue. Dans un monde où les trois types de créatures magiques, les sorcières, les vampires et les démons doivent se cacher, Diana est une sorcière qui ne semble pas avoir de pouvoirs. Spécialiste de l’alchimie, elle se retrouve par hasard en présence d’un ouvrage supposé avoir disparu et que toute la communauté magique recherche, et d’un vampire très charmant. Même si certaines choses m’ont fait tiquer (des vampires catholiques, vraiment ?) j’ai binge watché les quatre saisons de cette série adaptée du best seller Le livre perdu des sortilèges* de Déborah Harkness, où il est question d’amour et de puissance féminine.
Astérix et Obélix, le combat des chef (Netflix)
Astérix et Obélix est pour moi une petite madeleine, je considère Alain Chabat comme un génie, et j’ai évidemment pris un plaisir immense avec cette série d’animation drôle, vive, enlevée, truffée de clins d’oeil et de trouvailles !




Et voilà pour ces favoris de mai ! Et vous, qu’avez-vous découvert de chouette ces derniers temps ?









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