Pourquoi Dubrovnik ? A l’origine, ce n’est pas ce qui était prévu. J’aurais dû aller en Italie, à Bari. Parce que j’avais envie d’Italie, à Bari plus exactement, pour revivre le genre de fugue estivale que j’avais testée l’an dernier à Malaga et qui s’est révélée parfaite pour moi, visite le matin et plage l’après-midi. Mais au moment de réserver, j’ai appris que cette année avait lieu en Italie le Jubilé, un événement qui dure un an et au cours duquel sont organisés, dans le pays, nombre de cérémonies et processions religieuses, et qu’ils attendaient des milliers de touristes en plus. De quoi me faire fuir. J’ai donc lancé une vaste opération de conseil sur Instagram pour changer ma destination, et à peu près tout le monde m’a répondu « La Croatie ».
C’est amusant, je n’avais absolument jamais pensé à la Croatie. Cela me sortait beaucoup de ma zone de confort, qui est plutôt centrée sur l’Europe de l’Ouest et des pays dont je maîtrise plus ou moins la langue. Pourtant, cela a tout de suite été un grand « oui » dans mon corps, comme une évidence. Et après avoir très vaguement hésité entre Dubrovnik et Split, j’ai choisi la première. En face de Bari. Et comme on n’était encore qu’en janvier, j’ai pu trouver assez facilement un logement parfait, et pour tout dire, aucun de mes voyages jusqu’à présent ne s’est déroule de manière aussi fluide, aussi facile, aussi alignée.
Les essentiels
Les transports
– Il n’y a pas de gare à Dubrovnik, la ville étant située dans une zone montagneuse et sur une toute petite bande de terre dans le sud du pays. Le seul moyen de s’y rendre est donc le bus, le bateau ou l’avion. Le vol depuis Roissy dure environ 2h30. L’aéroport de Dubrovnik est assez petit, mais plutôt bien organisé.
– Pour faire le trajet entre l’aéroport et mon logement (sur la presqu’île de Lapad, j’y reviens au point suivant) j’avais choisi de réserver une navette, et je m’en suis félicitée, d’abord parce que cela m’a évité beaucoup de tracas et de fatigue avec les valises, et surtout cela m’a permis d’avoir une première rencontre magique avec la vieille ville, puisque le trajet se fait en longeant la mer et qu’à un moment, la ville apparaît en contrebas et j’ai simplement dit « waow » (mon chauffeur m’avait fait mettre du bon côté pour que je voie bien, et au retour il m’a installée devant). Sinon, il y a les taxis mais je n’ai aucune idée du prix, et les bus.
– Le reste du temps, j’ai pris le bus : le réseau est très bien et fiable, et toutes les lignes mènent à Pile Gate, la porte principale, ce qui fait qu’il est facile de se repérer.
Le logement
Je n’aurai qu’un seul conseil : évitez la vieille ville. Vraiment. Pas la vieille ville. Je sais que c’est tentant, que c’est beau et typique, mais je pense surtout que c’est un mauvais plan. J’y reviendrai plus bas, mais Dubrovnik est une ville entièrement faite d’escaliers, vertigineux est escarpés et d’une régularité plus que relative, et le nombre de touristes que j’ai vus suer sang et eau avec leur valise, se maudissant d’avoir choisi un logement dans les hauteurs, est assez grand. De fait, il est (théoriquement) interdit de faire rouler sa valise dans la vieille ville, mais à part dans la rue principale c’est de toute façon impossible. Et même avec un sac à dos, c’est sportif. En outre, il n’y a pas de supermarchés dans la vieille ville. Bref : mon intuition au moment de réserver m’a dit « pas là » et je me suis félicitée de l’avoir écoutée.
J’avais donc choisi un petit studio sur la presqu’île de Lapad, qui peut sembler un peu loin de la vieille ville mais en fait pas du tout. Contrairement à ce que j’avais fait à Malaga, j’avais priorisé la proximité de la plage (même si à Dubrovnik, dès qu’il y a de l’eau, c’est une plage). Et de fait, elle était à 5min à pieds, ainsi qu’une zone avec de l’animation et des restaurants, ce qui m’a permis de beaucoup plus en profiter, jusque tard le soir. Et je rejoignais très vite la vieille ville : l’arrêt du bus était à 100m du logement, et me conduisait à Pile Gate en 10min. Pour couronner le tout, mes hôtes étaient absolument adorables.
Les températures, le terrain, les vêtements et chaussures
On s’en doute, il fait chaud dans la vieille ville : c’est une marmite, il n’y a pas le moindre arbre ni la moindre végétation à part quelques plantes sur les balcons, les pierres retiennent la chaleur et la restituent jusqu’au mois d’octobre. Dans la vieille ville elle-même on étouffe donc assez vite, et les fontaines permettent de remplir sa gourde et de s’asperger. En revanche, dès qu’on sort c’est plus aéré, grâce à la proximité de la mer.
Le terrain est assez accidenté. En fait, la ville est construite en étages, à partir de la rue principale, le Stradun. Chaque rue parallèle au Stradun est donc un étage plus haut que la précédente, jusqu’à arriver au niveau des remparts. Evidemment il y a des exceptions et des demi-niveaux, mais c’est pour vous donner une idée lorsque vous ferez votre programme : il faut réfléchir en niveaux et non en zones. Après, la vieille est de toute façon très petite, et on en fait très rapidement le tour.
Pour les vêtements, je conseille donc de prévoir léger, plutôt en coton. Je me suis félicitée de mes robes longues que je pouvais laver le soir et remettre le lendemain, surtout la blanche (plus respirable) qui arrive au-dessus de la cheville (l’autre était plus pénible dans les escaliers, il fallait la tenir). Pour les chaussures : j’avais emporté ma paire de sandales pourtant tout-terrain, mais je ne les ai mises que pour sortir le soir. Mes Bensimon étaient absolument parfaites, car elles tiennent bien le pied et ne glissent pas, je ne les ai pas quittées. Les baskets sont aussi une bonne option, si vous les supportez (moi quand il fait chaud je ne les supporte pas et elles font gonfler mes pieds). Je déconseille fortement tout ce qui est tongs et autres sandales, et encore plus, évidemment, les talons (pour marcher dans la vieille ville : ailleurs on peut mettre les chaussures qu’on veut).
Tant qu’à faire, je déconseille aussi les enfants. Dubrovnik n’est pas une destination visitable avec de jeunes enfants, à mon avis, sauf si vous n’allez que peu dans la vieille ville et/ou que vous restez au niveau du Stradun (mais c’est dommage) : les poussettes on oublie, et je ne vois pas comment des petits pourraient monter toutes ces marches qui sont hautes, irrégulières et parfois glissantes. Après, ce n’est que mon avis…
L’argent
Le gros point noir. Depuis le passage à l’euro, la Croatie est devenue une destination très chère, et Dubrovnik encore plus que le reste du pays. En gros, c’est devenu une destination de luxe. Certaines choses dans les supermarchés sont encore plus chères qu’en France, les restaurants sont à l’avenant (surtout dans la vielle ville) comme toutes les visites.
La langue
Evidemment, les Croates parlent… le croate, mais s’agissant d’une ville touristique, ils parlent aussi l’anglais. On m’avait dit aussi l’italien, mais je n’ai pas trouvé (je finis par être plus à l’aise en italien qu’en anglais, à force que ce dernier ne me serve pas). Dans certains endroits, on a reconnu mon accent français (que j’espère charmant à défaut d’être discret) et on m’a glissé un mot ou deux dans cette langue mais pas plus (sauf une fois, la serveuse le parlait vraiment très bien, était heureuse de le pratiquer, donc nous avons discuté un moment). En revanche, je vous préviens, des Français, vous allez en croiser à tous les coins de rue, ce que je trouve toujours amusant car on se retrouve à discuter avec des gens à qui on n’aurait jamais adressé la parole autrement.
La foule
Une horreur. Evidemment, je m’y attendais : Dubrovnik (la vieille ville) est saturée de touristes. Tout au moins dans la rue principale : dès qu’on s’éloigne du Stradun et qu’on monte baguenauder dans les ruelles, il arrive régulièrement qu’on soit parfaitement seul et tranquille, tout comme dans les musées. Et vers 16h/18h, la ville se vide : il reste beaucoup de monde, mais c’est plus supportable. Je me suis interrogée, et j’ai trouvé la raison : les énormes bateaux de croisière que vous ne pourrez pas manquer, et qui ravalent le soir les flots de touristes qu’ils ont déversés le matin.
Le Dubrovnik pass
Comme toujours lorsque cela existe, j’ai pris le city pass de la ville. Pour une semaine, il comprenait les bus et les entrées dans plusieurs lieux, ce que j’ai trouvé pratique. A voir si dans votre cas il est avantageux ou non.
Que voir, que faire, que visiter à Dubrovnik ?
J’avais fait tout un article sur le sujet, que je vais reprendre en ajoutant certaines activités (et en en retirant d’autres).
Se promener sur les remparts et admirer la forteresse Lovrijenac
Je commence par ce que je n’ai pas fait. Je me suis rendu compte que j’avais mis cette activité sur ma liste, alors qu’elle ne m’enthousiasmait pas plus que ça, d’autant moins lorsque j’ai vu de quoi il retournait : marcher 2km à la queueleuleu en plein cagnard, très peu pour moi, d’autant que j’ai par la suite trouvé des endroits dont la vue est aussi sublime. Le fort Lovrijenac, je l’ai admiré depuis une crique, et c’était très bien aussi. Après, si un jour je reviens à Dubrovnik à une autre saison, je le ferai peut-être.
Baguenauder sur la Stradun et se perdre dans la vieille ville
Ce que je préfère faire dans toutes les villes que je visite : me promener au hasard, et à Dubrovnik j’ai été plus que servie. La ville peut sembler labyrinthique, mais lorsqu’on a compris son fonctionnement, on peut s’adonner à cette activité exquise de errer sans but, monter, descendre, tourner à droite, à gauche, sans savoir où on arrivera car il n’y a en réalité aucun risque, sinon de tomber sur un endroit fabuleux et de croiser de nombreux chats qui sont rois dans la ville. Les amateurs de Games of Throne reconnaîtront beaucoup de lieux de tournage. Ne pas oublier de faire le tour du port, absolument exquis, et d‘admirer l’architecture, et notamment les deux fontaines Onofrio, l’une à l’entrée Pile (la grosse) et l’autre, plus petite, à l’autre bout du Stradun. La ville est particulièrement agréable à visiter le soir : il y a beaucoup moins de monde, il fait moins chaud, et la lumière est magnifique.
Ne pas hésiter aussi à sortir un peu de la vieille ville pour explorer ses alentours, notamment le front de mer et la petite crique fabuleuse aux pieds du fort Lovrijenac.
Pardon pour la quantité invraisemblable de photos, je n’ai pas su choisir…



























Visiter le palais du recteur et le musée d’histoire culturelle
Le Palais du Recteur, ancien lieu de résidence des recteurs de la ville qui, élus pour un mois, se consacraient entièrement à leur tâche, abrite aujourd’hui un musée d’histoire culturelle et de nombreuses reliques du passé politique de Dubrovnik. J’y ai notamment vu une magnifique collection d’ex-voto, et l’architecture elle-même du palais vaut le coup d’oeil !






Prendre le téléphérique jusqu’au sommet du mont Srđ
Du sommet du mont Srđ, on a une vue fabuleuse sur toute la ville de Dubrovnik, ses toits en tuiles, la mer Adriatique, l’île de Lokrum et celles des Elaphites… Le funiculaire est un peu cher (30€), le trajet dure 2 minutes et il n’y a rien d’autre à faire en haut qu’admirer la vue (le restaurant bar me semble franchement surévalué), mais cela vaut le coup.


Faire une excursion sur l’île de Lokrum
L’île de Lokrum est une petite pépite, un havre de fraîcheur les jours de canicule. Le ferry part du vieux port, et les dix minutes de trajets sont superbes (mais chères : 30€). Beaucoup de touristes se rendent à Lokrum mais comme ils s’éparpillent un peu partout sur l’île, on a l’impression d’être seul. Et là, de nombreuses choses à voir : les falaises escarpées, le petit jardin botanique, le jardin de Maximilien, le monastère au cloître en ruine qui propose deux petites expositions, l’une sur les mystères du monastère et l’autre sur Games of Throne. On peut aussi y voir un fort dominant toute l’île (je n’ai pas voulu grimper) et une « mer morte », que je n’ai jamais trouvée cela dit. Les paons nombreux se promènent librement dans toute l’île, et si vous avez autant de chance que moi, vous pourrez peut-être trouver des plumes : ça porte bonheur !

















Visiter des musées
Ce n’est pas ce que j’ai préféré à Dubrovnik, qui est de fait un musée à ciel ouvert. Mais certains étaient compris dans mon pass, je les ai donc visités et c’était du reste intéressant mais petit : le musée ethnographique, qui offre une très belle vue sur les toits de la ville ; la collection est intéressante sur la vie quotidienne, avec notamment beaucoup de pots, de jarres, de dame-jeanne et de vaisselle, mais les explications sont assez minimalistes et peu valorisées ; de plus, tout le rez-de-chaussée était en réaménagement, je pense donc avoir manqué des choses (et notamment les costumes, j’imagine). Le musée archéologique est lui aussi tout petit, et essentiellement consacré aux vestiges architecturaux, mais il abrite également une fabuleuse salle dédiée aux bagues romaines, qui m’a beaucoup plu. J’ai loupé le musée d’art moderne, extérieur à la vieille ville, qui était sur mon programme au départ, mais j’ai dû refaire mon programme qui était mal pensé, et je l’ai… oublié !
Deux musées m’ont particulièrement plu mais ne sont pas dans le pass et ne sont pas dans la vieille ville : le musée du vin, assorti d’une dégustation en option, et que j’ai trouvé passionnant sur l’histoire du vin croate (qui est d’ailleurs très bon) et mon coup de cœur, le musée des histoires d’amour, un petit musée qui s’intéresse à la fois au lien entre Dubrovnik et les histoires d’amour mythiques ou cinématographiques, mais aussi les histoires d’amour des visiteurs ; comme sur le mur de Juliette, on peut laisser sa déclaration.








D’autres lieux d’intérêt mais que je n’ai pas visités pour des raisons personnelles on va dire : les monastères dominicain et franciscain (mais devant celui-ci, le premier matin, j’ai eu la chance de voir un moine distribuer à manger aux pigeons), la cathédrale et les multiples églises.
Aller à la plage
A Dubrovnik, vous pourrez vous baigner à peu près partout, même dans la vieille ville : dès qu’il y a un accès à l’eau, c’est une plage, quitte à ce qu’il faille faire un peu d’escalade dans les rochers. Pour ma part, je ne voulais pas mélanger les deux activités de mes journées (d’autant que ce promener avec un maillot mouillé est très désagréable) et j’ai choisi de me baigner qu’à Lapad, en fin d’après-midi voire au soleil couchant. Et les eaux cristallines de l’Adriatique resteront un de mes souvenirs les plus fabuleux de la ville, ainsi que les couchers de soleil qui y sont un enchantement !





Où manger à Dubrovnik ?
A eu près tous les 10 mètres, mais je me suis laissé dire que, encore plus qu’ailleurs, c’était une erreur de s’attabler n’importe où. Comme d’habitude, j’avais repéré quelques adresses que je n’ai pas pu toutes tester, et testé des endroits que je n’avais pas repérés, en respectant la règle : pas de restaurants avec des photos des plats, pas de menus proposant tout et n’importe quoi, pas de rabatteurs. Après, j’adapte aussi en fonction de mon intuition. J’ai donc particulièrement aimé :
Pour boire un cappuccino
Bonne nouvelle : les Croates savent faire le cappuccino, et ne mettent pas dessus de chocolat en poudre qui n’a rien à faire là. J’ai particulièrement apprécié mes cappuccino à toute heure (la règle du « jamais après 11h » étant a priori une légende que les Italiens ne s’expliquent pas trop) en choisissant des endroits « avec vue ». Les endroits où j’ai pris un cappuccino sont aussi des endroits où on peut manger, mais comme je n’ai pas goûté, je ne peux pas vous les recommander sur ce point :
– Orhan, Ulica od Tabakarije 1 : dans la petite crique au bas du fort Lovrijenac. La terrasse est au calme et la vue absolument fabuleuse.
– Kavana Dubravka, Brsalje ul 1 : juste à l’entrée de la vieille ville côté Pile, j’y suis allée le dimanche matin sans réserver et je n’ai donc pas pu avoir de table au bord de l’eau, mais c’est l’adresse parfaite pour prendre son petit déjeuner au bord de l’Adriatique.
– Lacroma Snack Bar : le petit café à l’entrée de l’île de Lokrum, très ombragé et agréable, on y reçoit la visite de nombreux paons.
– Bistro Revelin, il se situe juste au dessus du port, et encore une fois la vue est fantastique.
– Villa Cingrija, Ulica Pera Cingrije : sur le front de mer, avant arriver à la vieille ville côté Pile, une magnifique villa aménagée en restaurant, avec une extraordinaire terrasse donnant sur l’Adriatique.





Pour boire un verre
– Buza Bar, Crijeviceca ul 9 : perché dans les rochers descendant des remparts, ce bar ne propose que des boissons en bouteille ou en canette, mais honnêtement, la vue est tellement fabuleuse qu’ils n’auraient eu que de l’eau je m’y serais arrêtée tout de même.
– Panorama restaurant : c’est le restaurant qui se trouve tout en haut quand on prend le téléphérique. J’avais ambitionné d’y déjeuner, mais comme je n’avais pas réservé je n’aurais pu avoir qu’une table sans vue, et les prix pratiqués, complètement fous, faisant visiblement payer la vue, j’ai renoncé. J’y ai tout de même pris un cocktail à l’une des tables debout prévues pour ça : le cocktail était cher, pas exceptionnel (un peu trop noyé), mais bon, la vue…



Pour manger une glace
– Gianni, ul Kneza Damjana jude bb (derrière le port) : très bonne glace maison, à déguster sur le port au coucher du soleil.
– Slasticarna Sirena, sur la promenade à Lapad : une glace que j’ai trouvée bonne mais pas exceptionnelle, mais à deux pas de la plage pour aller voir le coucher de soleil.
– Pepino Gelato : je ne les ai personnellement pas goûtées mais il paraît que ce sont les meilleures de Dubrovnik.


Pour se restaurer
– Lucin Kantun, ul od Sigurate : le premier restaurant que j’ai testé, avec bonheur. J’y ai mangé un succulent risotto noir (le plat à goûter absolument à Dubrovnik) avec des petites boules de glace au fromage. De manière générale le restaurant propose des plats typiques, bien cuisinés, à des prix raisonnables pour Dubrovnik.
– Konoba Aquarius, ul Kneza Damjana jude : une très jolie terrasse en hauteur, fraîche et aérée mais sans vue malheureusement. L’adresse est spécialisée dans les fruits de mer, c’est frais et copieux.
– Fish bar El Pulpo, à Lapad : je voulais absolument goûter des huîtres de l’Adriatique, et dans la vieille ville les prix étaient exagérés. Ce restaurant ne payant pas trop de mine à première vue, j’ai failli poursuivre mon chemin, et finalement j’ai suivi mon intuition. J’y ai savouré mes huîtres, mais aussi un tartare de thon exceptionnellement bon et frais !
– Rajski Vrt à Lokrum : une magnifique terrasse avec une vue splendide, des serveurs aux petits soins et une cuisine originale et recherchée. Malheureusement j’en garde un mauvais souvenir, car les guêpes ont trouvé mon plat très à leur goût (et il était effectivement succulent) et j’ai fait une crise de panique, mais ce n’est pas leur faute.
– Gusta me, Hvarska ul : à l’entrée de la vieille ville côté Ploce. Une adresse testée par hasard, en redescendant du téléphérique. Et ma foi, les pâtes aux truffes étaient excellentes !
– Mediterra, ul Prijeko 16 : une adresse simple aux prix raisonnables, qui propose essentiellement des plats maritimes mais j’ai voulu goûter une spécialité bosniaque, des cevapi (de la viande hachée et grillée en forme de saucisses, ça ressemble un peu à des fricadelles) et c’était excellent et très copieux. Une des serveuses parle un excellent français, et le service dans l’ensemble est impeccable.






Où et que shopper à Dubrovnik ?
Exceptionnellement, je n’ai pas rapporté de nourriture de Croatie, je ne savais pas trop quoi prendre. En revanche, je me suis lâchée sur l’artisanat local. De fait, on ne trouve à Dubrovnik que peu d’horreurs made in China : au contraire, les boutiques regorgent de broderie, de petites choses faites main et surtout de jolis objets en céramique qui ont fait mon bonheur.
– De jolis souvenirs originaux, plusieurs adresses : Gift & Art Shop Medusa (Prijeko ul 18), Kokula Artesania (Dordiceva 6), Adriatic memories (Stradun), Discover Croatia Shop (Stradun), Marine d’Amour (Od puca 26). Vous pouvez aussi acheter quelques souvenirs artisanaux sur le marché de la vieille ville, et par-ci par-là dans la ville certaines femmes proposent des stands avec ce qu’elles fabriquent.
– Des livres : Algebra (stradun). Alors sur ce point je suis déçue, c’est à peu près la seule librairie old town (il y en a une autre mais spécifiquement croate), j’y ai certes trouvé mon exemplaire du Petit Prince mais absolument aucune papeterie (il y avait quelques Moleskine mais comme je suis fâchée avec la marque).
– Des décorations de Noël : Christmas Shop (ul od Puca 9). Imaginez, vous dégoulinez de chaleur et soudain, vous tombez sur une boutique de Noël : il y a de quoi être rafraîchi. Et de fait c’est une excellente idée : moi qui adore rapporter de la décoration qui me rappellera mes voyages, j’ai trouvé fantastique de pouvoir acheter de la décoration de Noël typique et artisanale. Un peu cher mais c’est du fait main, pas toujours dans mes goûts, mais j’ai tout de même trouvé deux jolis nutcrackers…





Voilà, j’espère que cette petite visite de Dubrovnik vous aura plu et vous aura donné envie de la découvrir, car je trouve qu’elle vaut vraiment la peine, mêlant richesse culturelle et loisirs estivaux. Comme d’habitude, toutes les adresses précises (celles que j’ai testées et celles que j’avais repérées) sont à retrouver sur Mapstr !









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