L’autre jour, je suis allée au parc floral, probablement pour la dernière fois de la saison : je n’ai pas de créneaux libres les prochaines semaines, et à partir du 2 novembre, il ne sera ouvert que les après-midi. Et moi, c’est le matin que j’ai le temps d’y aller, la plupart du temps.
Comme j’avais d’autres choses à faire, je me suis dit « juste une petite promenade » pour dire au-revoir aux paons, aux fleurs et aux papillons (la serre est fermée l’hiver). Finalement, j’y suis restée tellement longtemps que j’ai failli ne pas avoir le temps pour ce que j’avais prévu.
Il s’est passé quelque chose de magique : un moment de flow, où le temps s’est arrêté.
Il faisait frais mais très beau. Les pétales veloutés des fleurs étaient recouverts de rosée, et j’ai été tellement émue par cette beauté scintillante dans les éclaboussures de soleil que j’ai passé un long, très long moment à photographier le jardin des dahlias. Mes pieds étaient trempés (mes chaussures n’étaient pas du tout adaptées pour marcher dans l’herbe humide) mais qu’importe : c’était beau.








Ensuite, je suis allée voir mes papillons, et à nouveau, quelque chose de magique s’est produit – ou, plus exactement, reproduit, car c’était déjà arrivé au début du mois de septembre : un papillon est venu se poser sur ma main. Gentiment, il a battu des ailes, et s’est tourné de tous les côtés pour que je puisse le filmer. Alors ce n’est pas rarissime : dans la serre, les papillons se posent souvent sur les gens, parfois sur le nez, parfois sur la tête et ils s’emmêlent un peu dans les cheveux. Mais là, j’étais seule dans la serre, les mouvements étaient comme au ralenti, et j’ai réellement eu l’impression de communiquer avec ce papillon comme si j’étais une déesse de la nature :
Les papillons sont un symbole de métamorphose. Je ne pouvais pas recevoir plus joli signe avant d’entrer dans les saisons intérieures…









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