En mots et en images : avril 2019

Les mots…

Avril. Ne te découvre pas d’un fil (enfin un peu quand même) // Le jour des blagues. Le jour des huîtres // Une découverte stupéfiante qui ne peut vraiment pas être due au hasard // La carte chance // Chercher l’équilibre, l’harmonie et ce juste milieu qui est si loin de mon tempérament : toute l’histoire de ma vie résumée en un mot // Les travaux et les jours // Comme des pompons // Une chemise printanière qui fait son effet // La femme-fleur // Ce sera Milan, finalement // Transformation // Casser du verre blanc, il paraît que ça porte chance (mais enfin bon, j’y tenais, à ce verre) // Miam // Un rosier porte-bonheur // A la campagne // Les arbres en fleurs du jardin, promesses de fruits délicieux // Sky on fire // Mange, prie, aime // S’émerveiller du ciel au soir qui tombe, spectacle chaque fois différent // Une journée au Cap-Ferret // La leçon du mirabellier qui refuse de se laisser abattre // Les premières fraises. Faire un vœu // Souffler les graines des pissenlits // Quitter l’autoroute, prendre la poudre d’escampette et les chemins de traverse // Home // Cultiver son jardin. Les mains dans la terre // Notre-Dame. Feu destructeur et purificateur // Mourir, renaître ? // Pleine Lune // Le temps des fleurs // Fins et commencements // Le premier déjeuner en terrasse de l’année // Loire Art Show et pèlerinage émotionnel pour se libérer définitivement du passé // La Déesse intérieure // L’Univers est très taquin // Jardinage, rempotage // Un bel arc-en-ciel

Sur une idée originale de Moka

Les images…

Laisser les cendres s’envoler ?

Je ne suis jamais montée en haut des tours de Notre-Dame. Je suis souvent passée devant, bien sûr, je l’ai souvent prise en photo, sous tous les angles, mais pas plus : parce que je n’ai jamais pris le temps de faire la queue parmi les touristes. Bien sûr, je me disais « il faudra que je le fasse, un jour », et puis, « oh, elle sera bien toujours là la prochaine fois ».

Parce qu’on ne pouvait pas imaginer qu’elle puisse un jour ne plus être là. Elle semblait immortelle, inaltérable, du haut de ses tours des siècles d’histoire nous contemplaient et on se disait naïvement qu’elle était là depuis toujours, et qu’elle serait toujours là.

Et pourtant. 200 ans pour la construire, 2 heures pour la détruire. Terrible rappel du destin éphémère des choses. Rien n’est inaltérable. Rien n’est éternel de ce que construit l’homme.

Je ne peux pas m’empêcher d’y voir un symbole. La fin de quelque chose, bien sûr. Evidemment. La flèche pointant vers le Ciel et s’effondrant sous nos yeux effarés. Mais peut-être aussi, avec espoir, le début d’autre chose. Détruire pour reconstruire. Comme un sacrifice. Comme un phénix.  Comme l’arcane sans nom du tarot : mourir à ce qui était, pour renaître à quelque chose de nouveau. Et cela ne se fait jamais sans douleur. Nous avons perdu quelque chose à quoi nous tenions, chrétiens ou non. A nous de choisir, maintenant, de ce que nous voulons voir advenir.

Garder le souvenir, bien sûr. Mais laisser les cendres s’envoler. Et reconstruire.