Instantané : changement de décor

Passer la semaine à la campagne, se déterritorialiser, se promener dans d’autres endroits, se reposer et se ressourcer mais aussi travailler autrement : ailleurs que chez soi, hors de son quotidien, on voit les choses autrement, on est sur un autre rythme, sur d’autres activités. Les sens sont autrement sollicités : les paysages ne sont pas les mêmes, ni les bruits, ni les odeurs, ni la nourriture d’ailleurs et non plus la texture de l’air. Et c’est tous ces petits changements qui permettent à de nouvelles idées de germer !

Tu veux vraiment t’installer à la campagne ? D’Aurélie Delahaye : le bonheur dans le pré

Toi qui rêves de verdure, de grands espaces, d’une vie différente, plus en accord avec tes valeurs, plus en lien avec la nature. C’est le bon livre que tu as saisi, celui d’une ancienne Parisienne qui s’est installée il y a quatre ans dans le trou du c*** du monde. Rappelons d’abord que le « trou du c*** du monde » est une notion toute relative. Peut-être auras-tu déjà l’impression d’y être en emménageant en bordure d’une grande ville française, simplement parce qu’une solitude t’envahit depuis que tu es ici, et qu’en plus, tu viens de voir passer un tracteur. Pour ma part, dans le village où je suis installée, il y a cinq cents âmes qui vivent (sans compter vaches et moutons, sinon on peut tripler la population), et de la verdure tout autour. C’est donc de mon expérience que je vais partir, mais rassure-toi, tu pourras sûrement t’y reconnaître, même si nos situations sont différentes.

De plus en plus de gens rêvent de quitter la ville pour partir s’installer à la campagne, surtout depuis le confinement. C’est ce qu’a fait Aurélie : après avoir quitté Paris pour un tour de France en camionnette, elle s’est installée dans un petit village dans une campagne de France que je connais bien puisque j’y ai grandi. Sans aucune intention d’y retourner d’ailleurs, je vise une autre région, et pas la vraie campagne, mais enfin, l’idée y est. Bref : elle sait donc de quoi elle parle lorsqu’elle évoque le sujet.

Ce petit livre se veut donc un guide du neo-rural, sans tabous, sans licornes ni paillettes, mais sans défaitisme non plus, afin que ceux qui envisagent le grand saut sachent où ils mettent les pieds. Après avoir évoqué les pré-requis et le véritable contexte de la campagne, elle évoque les première fois, les « bonnes idées », et comment envisager l’avenir.

Et c’est fait avec beaucoup d’humour, de bienveillance et d’humanité : Aurélie n’idéalise pas les choses car elle ne cherche pas à convaincre qui que ce soit, mais elle reste néanmoins encourageante. Certaines anecdotes sont à mourir de rire (ses aventures avec internet, l’erreur du débutant de prendre un opérateur low cost dans un coin reculé), d’autres font un peu peur, cela semble parfois caricatural mais je sais que non.

Une lecture enthousiasmante, même si vous n’avez pas spécialement de projet de déménagement !

Tu veux vraiment t’installer à la campagne ?
Aurélie DELAHAYE
Jouvence, 2021

En mots et en images : avril 2019

Les mots…

Avril. Ne te découvre pas d’un fil (enfin un peu quand même) // Le jour des blagues. Le jour des huîtres // Une découverte stupéfiante qui ne peut vraiment pas être due au hasard // La carte chance // Chercher l’équilibre, l’harmonie et ce juste milieu qui est si loin de mon tempérament : toute l’histoire de ma vie résumée en un mot // Les travaux et les jours // Comme des pompons // Une chemise printanière qui fait son effet // La femme-fleur // Ce sera Milan, finalement // Transformation // Casser du verre blanc, il paraît que ça porte chance (mais enfin bon, j’y tenais, à ce verre) // Miam // Un rosier porte-bonheur // A la campagne // Les arbres en fleurs du jardin, promesses de fruits délicieux // Sky on fire // Mange, prie, aime // S’émerveiller du ciel au soir qui tombe, spectacle chaque fois différent // Une journée au Cap-Ferret // La leçon du mirabellier qui refuse de se laisser abattre // Les premières fraises. Faire un vœu // Souffler les graines des pissenlits // Quitter l’autoroute, prendre la poudre d’escampette et les chemins de traverse // Home // Cultiver son jardin. Les mains dans la terre // Notre-Dame. Feu destructeur et purificateur // Mourir, renaître ? // Pleine Lune // Le temps des fleurs // Fins et commencements // Le premier déjeuner en terrasse de l’année // Loire Art Show et pèlerinage émotionnel pour se libérer définitivement du passé // La Déesse intérieure // L’Univers est très taquin // Jardinage, rempotage // Un bel arc-en-ciel

Sur une idée originale de Moka

Les images…

En mots et en images : février 2019

Les mots…

Welcome, february // Imbolc. Fête du retour du printemps et de la lumière. Célébrer Brigit, déesse de la poésie, de la guérison et du renouveau. Faire le ménage à l’extérieur et surtout à l’intérieur pour que la lumière repousse les ténèbres. Allumer des bougies et boire du lait chaud au miel et aux épices // Un nouveau pull tout doudou // Chandeleur. Faire des crêpes // Promenade du dimanche matin. Lever le nez vers le ciel d’un bleu pur et s’émerveiller de la nature qui commence à s’éveiller en attendant le printemps // Passer acheter des fruits et des légumes. Acheter aussi un bouquet de fleurs. Et répondre favorablement à l’appel désespéré d’une plante qui veut qu’on l’adopte // Toujours et malgré tout, j’habite poétiquement le monde // Shine bright // Introspection. A force de creuser, je vais trouver du pétrole // Les jours qui passent // Bain de nature et de ciel bleu // Confusion. Dénuement et vulnérabilité. Ressourcement et reconnexion // Dire adieu à cette partie de moi. Un trou béant dans le cœur et une infinie tristesse. Ta petite tête dans ma main pour me dire que tu m’aimes. Ma Maya // Essayer de m’ancrer et de voir la lumière // Pleine Lune // Me (re)mettre à peindre. Un tableau qui représente la lune, mais autre chose aussi // Revoir passer les grues, alors que je ne suis pas vraiment sur leur couloir : un signe ? // Voyage sonore // Espérer vraiment être sur la bonne voie, cette fois // Une illumination // Me remettre à écrire, parce que décidément, sous la surface, tout commence à faire sens… // Il est tout de même temps que ce cycle se termine // En panne d’énergie…

Sur une idée originale de Moka

Les images…

En mots et en images : Octobre 2018

Les mots…

Octobre… grappiller encore un peu d’été avec une escapade dans le sud. Porto, ses ruelles et ses points de vue magnifiques // Un dernier bain de mer avant l’hiver, même si elle est froide elle est comme je l’aime, régénérante et apaisante // Je suis définitivement une fille de l’océan, de la houle et des ressacs // Vol de nuit // Rentrer avec un coup de froid. Merci la clim // Épuisée // Humeur d’automne et de nouvelle Lune // Pédaler dans la mélasse (ça n’avance pas) // Cette robe rouge paquet-cadeau // C’est toujours tellement dur, le retour au quotidien ennuyeux après l’évasion // Alors, se projeter dans la prochaine escapade // Rien que de l’eau, de l’eau de pluie mêlée de larmes // Accompagner la vague // Sursum corda // Etre sereine mais accepter l’idée que demain je ne le serai peut-être (sans doute) à nouveau plus, accepter d’être hypersensible et cyclique comme la Lune et les marées, que pendant quelque temps encore de nouvelles vagues me submergeront et que je devrai me laisser faire. Que je dois accepter mes moments de colère, de tristesse, de doute // Que c’est un ouragan qui finira bien par s’apaiser d’une manière ou d’une autre // Tant que je n’ai pas mis le mot fin, ce n’est pas fini // Les jours qui passent et l’ennui // Enfin les vacances pour me poser et m’occuper de moi // Vendredi après-midi. Passage en librairie, inauguration d’une jolie boutique de décoration, chocolat chaud au gingembre dans un joli café littéraire sur le point de disparaître // Campagne // L’intranquillité // Promenade en nature // Pleine Lune // Lost in transitions // Je suis une sorcière // Je suis aussi une grenade émotionnelle dégoupillée // Qui finit par exploser. Et parfois ça fait du bien // Se libérer des chaînes // With friends // Home (there’s no place like) // Décoration d’automne // Mettre les pendules à l’heure (au sens propre, cette fois) // Rempoter les plantes // C’est là-bas que j’appartiens, je pense… // Suivre son intuition, ou la raison ? // Introspection. C’est la saison où on passe moins de temps à l’extérieur. On rentre à l’intérieur, de sa maison et de soi // Lutter contre le froid // Première neige // Ce mois est vraiment à l’image de mes montagnes russes émotionnelles : commencé en robe à bretelles, sous 30°, avec un bain dans l’Atlantique, il se termine les pieds dans la neige // Samhain, le nouvel an Celte. Dire au-revoir à l’ancien, se débarrasser des entraves. Accueillir le nouveau, avoir des projets qui grandiront // Creuser une citrouille, faire un gâteau, effectuer un rituel, se concentrer sur soiSur une idée originale de Moka

Les images…