Comment l’Univers m’a offert un pot de chrysanthèmes, saison du Scorpion, Samhain et libérations énergétiques

La première partie n’était pas dans le titre initial mais c’était trop beau. Alors, ce ne sont pas tout à fait des chrysanthèmes, mais le symbole était trop tentant. Vous allez voir.

Mais commençons par le commencement : le travail de l’ombre. J’en ai parlé un grand nombre de fois, et cela fait des mois et des mois que je nage en eaux profondes pour parvenir à résoudre certains problèmes qui m’empêchent d’avancer, à la fois sur le plan personnel et sur le plan professionnel. Ce problème, je le résumerai en quatre mots : mes relations aux autres. J’ai peur des gens. Alors cela ne m’empêche pas, même si je suis plutôt introvertie, de bavarder, d’avoir des amis, et même de m’exposer ici et sur les réseaux sociaux, d’avoir écrit un roman assez intime etc. Mais dans les faits, d’abord c’est un véritable parcours du combattant pour que je fasse vraiment confiance, et ensuite, je me suis rendu compte que quelque chose résistait au niveau énergétique, afin que je puisse vraiment prendre ma place. Ce travail, je le mène depuis 2017 et mon entrée dans la quarantaine et la crise liée, qui m’a fait prendre conscience qu’il fallait que je change des choses dans ma vie. Mon travail alimentaire, mais pas seulement.

Alors, des cadavres, pour rester dans la thématique halloweenesque, j’en ai déterrés. Des araignées sous les lits. Des verrous à ouvrir. C’est un travail sans fin : on ouvre un verrou, on en ouvre dix, on croit que c’est le dernier, et puis non. Il y en a encore un. J’ai cru être Sisyphe. Alors j’ai beau être plutonienne (je suis Poissons ascendant Lion, mais en fait dans mon thème astral c’est le trio Pluton/Scorpion/Maison 8 qui domine) et être plutôt pas mal à l’aise dans ce travail des profondeurs, à un moment, ça va bien.

Mais ces derniers temps, avec l’entrée dans l’automne, la première saison intérieure, la saison du Scorpion (et ceux qui ont lu L’Aimante comprennent ce que je veux dire), et surtout Samhain, tout s’est accéléré… et éclairci. Les pièces du puzzle se sont mises en place. Pas toutes seules : j’ai beaucoup écrit (dans mon journal, mais le projet Adèle fait aussi partie du processus), travaillé avec le Tarot, avec ma thérapeute, j’ai fini par mettre la main sur l’ancêtre qui à mon avis coinçait niveau transgénérationnel, j’ai fait des rêves très éclairants, je me suis fait une cure de fleurs de Bach, et finalement j’ai fait une formation dont la première étape consistait en libérations énergétiques. Le truc fou, c’est que ces libérations portaient exactement sur ce qui coinçait chez moi. Je vous ai raconté l’autre jour cette histoire d’humiliation, mais il y en a tellement qui me sont revenues ensuite, s’organisant en constellations, que je voyais bien ce qui clochait. Et, entre le livre de Géraldine dont je vous parlais hier et ce programme, j’ai eu l’impression qu’une porte s’ouvrait pour laisser entrer l’air frais.

J’en arrive à mon pot de chrysanthèmes. Qui ne sont pas des chrysanthèmes classiques, mais enfin, cela reste des fleurs que l’on vend à la Toussaint pour mettre dans les cimetières. Lieu où je ne vais pas, car pour moi les défunts n’y sont pas, mais par contre j’adore ces fleurs et j’adore en mettre chez moi (je suis plutonienne, donc). Bref. Lundi, jour de Samhain, je venais de faire ma dernière (j’espère !) libération énergétiques, et je trouvais déjà que c’était un beau symbole, cette célébration étant liée à la mort symbolique et à la renaissance, la mort de l’ancien moi tout ça. Et j’ai mon petit rituel à moi pour la célébrer. Sur ce, je pars chercher mes courses au drive, et j’avise sur le quai de magnifiques pots de ces chrysanthèmes d’Inde que j’appelle pomponettes, de cette couleur mordorée que j’adore, et je me dis que ça sera parfait dans ma décoration de Samhain/Halloween. J’en demande donc un pot à la livreuse, qui ne trouve pas le code barre, son collègue non plus. Vous connaissez la blague : s’il n’y a pas le prix, c’est gratuit ? Et bien c’est ce qui s’est passé : ils me l’ont offert. « C’est cadeau ».

Et j’ai trouvé cela très symboliquement amusant que ce jour-là, « on » (l’Univers, par le truchement du drive) m’offre un pot de fleurs de cimetière, pour enterrer mon ancien moi !

En mots et en images : octobre 2020

Les Mots…

Et voilà octobre et l’automne // Pluie, soleil, pluie, soleil… // C’est un peu compliqué // Pleine lune qui secoue et fait remonter des choses (c’est son rôle) // Shadow work et fumigation // Un bouquet aux couleurs orangées // Un petit jardin // Comme en Italie : de la générosité et de la sensualité // En mode cocooning et c’est tout // Un soupçon de magie // Un arc-en-ciel // Roudoudounons-nous // Que de compliments qui font chaud au cœur // Belles personnes // Du temps de qualité // En quarantaine… // Du coup, cocoonons // Intensité créative, descente dans les profondeurs // Le sentiment amoureux : je ne sais pas pourquoi j’essaie d’écrire sur autre chose // Sortir // Nouvelle lune en Balance : choisir // Je choisis toi // Croire encore en la lumière ? // Promenons-nous dans les bois et cueillons des champignons // Un bol d’air frais qui fait un bien fou // Un bon feu de cheminée pour se réchauffer // Déverrouiller la parole // L’heure d’hiver // Home sweet home, ambiance cosy d’automne, lumières et cocooning // ça ne va pas être possible // Du chocolat pour faire passer ce gros coup de massue // Citrouille, rituel de Samhain et pleine lune…

Les images…

Rituels, magie etc.

Demain a lieu la plus importante des fêtes du calendrier des sorcières, Samhain, qui je l’avoue a une place de plus en plus grande dans mon cœur : j’aime décorer ma maison version automne, mettre des lumières (l’heure d’hiver me déprime profondément alors je mets des lumières et des bougies partout), creuser ma citrouille (cette année j’ai acheté une vraie Jack) et y faire brûler une bougie toute la nuit pour les aimés disparus (aller au cimetière n’a aucun sens pour moi car ils n’y sont pas, mais ça, si), préparer un plat avec la chair. Samhain est une sorte de jour de l’an, situé pile entre l’équinoxe d’automne et le solstice d’hiver (le solstice étant supposé marquer le milieu de la saison hivernale, qui commence donc à Samhain : on est un peu décalé) : en ce jour où le voile entre les mondes est le plus fin, on dit adieu à l’ancien pour accueillir le nouveau. D’ailleurs, toutes les fêtes du calendrier celtique (qui ont ensuite été allègrement récupérées par le christianisme) sont liées au passage des saisons. Et si elles reviennent en force dans nos cultures de plus en plus éloignées des religions institutionnelles, c’est justement parce qu’il nous manque ça : le rituel. Ce qui met de l’ordre, du lien, de la magie. Du sens.

Les rituels sont essentiels pour faire société, et dans un monde où les religions traditionnelles ne font justement plus sens chez beaucoup, le retour à la sorcellerie, aux rites païens dans une version pour beaucoup plus symbolique que strictement magiques, (même si j’aime bien aussi faire de vrais rituels magiques), marque un désir de quelque chose de plus poétique, de plus authentique, personnel et sincère : le passage des saisons, les cycles de la lune qui jusqu’à il y a peu n’intéressaient plus guère que les jardiniers. Une « religion » (dans l’étymologie du mot le faisant dériver de religare, relier) de liberté où tout en étant lié aux autres, chacun pratique comme bon lui semble, selon son cœur : les cristaux, les fumigations, les formules rituelles que l’on peut composer comme un poème et partager ou non, les oracles et autres arts divinatoires, les autels, l’astrologie qui n’est autre qu’un retour à la mythologie. Ou tout simplement un joli moment où on fait des choses agréables, qui ont du sens pour nous : mon rituel du solstice d’hiver est juste de relire mes happiness papers (même si je ne les mets plus en bocaux) en buvant du champagne, c’est curieux mais c’est mon rituel.

Pour Samhain en revanche je fais un truc plus élaboré niveau magie avec le pentacle, les bougies, l’invocation des quatre éléments, le tambourin et tout le tralala, surtout cette année où, imaginez un peu, Samhain tombe un soir de pleine lune, déjà c’est pas tous les ans, mais en plus une pleine lune bleue (deuxième pleine lune dans un même mois, phénomène un peu rare) : c’est la première fois depuis 75 ans que ça arrive ; et accrochez-vous : cette pleine lune en Taureau est conjointe à Uranus (planète du changement, de la rébellion) rétrograde, opposée au soleil en scorpion conjoint à Mercure (planète de la communication) rétrograde. Et Mars est rétrograde aussi, tant qu’à faire. Si ça ne vous dit rien niveau astrologique, en résumé on a un assemblage qui ne se produit jamais et qui va dépoter sévèrement niveau énergies (et niveau expression des colères, moi ça fait 15 jours que je les sens déjà en moi mais on voit bien actuellement comment elle s’exprime partout), autant en profiter pour faire un peu de magie ! Mais vous pouvez aussi manger des bonbons devant Harry Potter (c’est d’ailleurs ce que je ferai après).

« Le rituel a pour fonction de donner des repères dans l’espace et dans le temps, il est un élément structurant de la vie, il rythme les saisons, les âges de la vie, il donne de la profondeur et de l’importance aux différents moments charnières de notre vie », écrit ainsi Odile Chabrillac. Les rituels remettent donc du sens dans un monde qui n’en a plus guère. Surtout en ce moment.

Alors, vous allez faire quelque chose demain soir ? Même si les enfants n’auront pas le droit de faire le tour des maisons (mais ils peuvent quand même se déguiser), même si on ne peut pas voir ses amis, célébrons tout de même pour que revienne la lumière ! Et ça va me faire du bien parce que là en vrai, l’idée d’un confinement où je suis quand même obligée de sortir de chez moi pour faire un boulot que je ne supporte plus, ça va être très compliqué et la fumée me sort par les oreilles.

En mots et en images : octobre 2019

Les mots…

Octobre. Trouver de nouvelles ressources // Les couleurs. Du rouge, du vert, du violet // Des synchronicités // Une jolie promenade dans ce lieu qui va je le sens devenir mon refuge. Parler aux paons, aux flamands roses, aux papillons et aux écureuils. Ramasser quelques petites choses pour mon panier d’automne, des feuilles, des fruits, des écorces. Et une magnifique plume de paon // Dessiner, peindre // Deux ans // Sous la pluie // Des fleurs (à peu près la seule chose qui me mette en joie en ce moment) et du chocolat pour octobre rose // Une semaine pleine de tout ce que je déteste et qui ne me procure aucune joie // Y penser même si je fais semblant que non // La pierre philosophale, c’est l’amour // « je ne sais pas » // ça ne va pas pouvoir durer très longtemps de plus // Mes jolies chaussures léopard // ça se fissure de partout… // Promenade dominicale. Parcs, musée et des rues où je n’étais jamais passée // C’est écrit // Agitation // Et puis soudain le calme. Faire confiance // Le plus bel arc-en-ciel // Promenade du mercredi. La forêt, les odeurs de champignon et de sous-bois, respirer à fond. Enlacer un arbre (c’est sympa mais je préfère quand même les hommes, enfin pas tous, bref on se comprend). Recharger les batteries à plat // Vacaaaaaaaaaances // Suivre les signes sans trop savoir où ils mènent // Coloquintes et couleurs d’automne // Promenade du dimanche. Biennale d’architecture dans les cryptes // Caroline à la campagne // Le cœur grand ouvert // Remplir le vase // Courir dans les bois, respirer, écouter. Cueillir des champignons et laisser s’épanouir la femme sauvage, la druidesse des temps anciens, la sorcière… // Folie créative // Samhain. Jack’o Lantern, tarte à la citrouille et rituel magique pour accueillir les saisons intérieures et se dépouiller de ce qui n’est plus utile…

Sur une idée originale de Moka

Les images…