Christian Lacroix and the tale of Sleeping Beauty, de Camilla Morton

Christian Lacroix and the tale of Sleeping Beauty, de Camilla Morton

Une réécriture de la Belle au bois dormant

Cynics said [haute couture] was an industry on the decline, but Lacroix and Beauty both knew it was far from extinct. It was the heart of the house, the heart of fashion, and the ultimate form of expression, culture, and creation.

Vous commencez à me connaître : je voue un véritable culte à tout ce qui a trait à la mode, ainsi qu’aux contes de fées. Alors, lorsqu’un ouvrage allie ces deux passions, (et encore plus lorsqu’il s’agit de mon conte préféré), je ne peux que crier « ouiiiiiiiiii ».

Lorsque je suis tombée sur ce petit livre chez Brentano’s, je m’en suis évidemment emparé immédiatement, quitte à ennuyer la pauvre vendeuse qui a été obligée d’aller le chercher dans la vitrine vu qu’il n’y avait pas d’autres exemplaires en stock, et qui m’a sans doute prise pour une hystérique.

Alors, cet ouvrage n’est pas, comme je le croyais, une édition illustrée par Christian Lacroix de La Belle au bois dormant. Non, c’est bien plus que ça : c’est une réécriture du conte, afin d’y intégrer le personnage de Lacroix et le thème de la mode.

Il était une fois un petit garçon très rêveur, aimant par dessus tout faire des dessins colorés dans lesquels apparaît une belle jeune fille qu’il ne connaît pas.

Loin de là, dans le pays des contes de fées, une jeune princesse s’ennuie : comme le jour de son baptême une méchante fée lui a jeté un sort, on la protège du monde extérieur ; en outre, elle est bien ennuyée car, comme la malédiction dit qu’elle va se piquer avec un métier à filer, la couture a été interdite et les vêtements portés par le peuple sont laids.

Sa seule distraction est de regarder grandir le petit garçon dans une boule à neige…

Eloge du merveilleux

Dire que ce petit livre m’a enchantée est un euphémisme et pourtant, je ne trouve pas mieux. Déjà, il faut savoir que Christian Lacroix est un couturier dont l’imaginaire m’a toujours fascinée, au point que je lui ai consacré une partie de mon mémoire de maîtrise : toutes ces couleurs, ces brocards, ce baroque, sa manière aussi de ne pas se limiter à la couture mais de s’intéresser aux costumes de théâtre, à l’illustration… vraiment, j’admire.

Alors, évidemment, j’ai adoré les illustrations de cet album, essentiellement faites de collages où on reconnaît bien l’empreinte du maître. Quant à l’histoire, elle est merveilleuse, à la fois biographie de Christian Lacroix, réécriture d’un conte que j’aime énormément, et déclaration d’amour à la mode et à la haute couture.

Ce n’est pas vraiment un conte pour enfant, pas seulement parce que c’est en anglais. Par contre, c’est un conte qui ravira les grandes petites filles rêveuses et coquettes comme moi…

A signaler que ce volume est le premier d’une série, « Fashion fairy tale memoir« , dont le second conte vient de sortir et est consacré à Manolo Blahnik. Vous vous doutez bien qu’il est d’ores et déjà dans ma liste pour le père Noël…

Christian Lacroix and the tales of Sleeping Beauty (lien affilié)
Camilla MORTON et Christian LACROIX
Harper Collins Publishers, 2011

5 commentaires

  1. Isa dit :

    Uuuu voilà qui me paraît intéressant! Je partage ton amour des contes, et cette curieuse association mode/conte de fée m’intrigue… 🙂

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    1. Oui, c’est vraiment une belle idée !

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