If you’re truly wild at heart, you’ll fight for your dream. Don’t turn away from love.
Dès sa sortie, ce film s’est imposé comme culte auprès de toute une génération. Un film que j’avais envie de revoir, plus de 15 ans après ma première rencontre avec lui…
Sailor est envoyé en prison pour avoir tué à mains nues un assassin envoyé par la mère de sa petite amie Lula. A sa sortie, Lula vient lui rendre sa veste en peau de serpent, et ils partent ensemble alors que la mère envoie des tueurs à leurs trousses…
Complètement déjanté, ce film est un road movie à la fois géographique et symbolique : géographique parce que les deux amoureux traversent effectivement le pays en souhaitant rejoindre l’Eldorado californien ; symbolique, parce que c’est avant tout un voyage au pays de la folie : tous les personnages de ce film, à commencer d’ailleurs par les deux protagonistes, sont complètement givrés, bien qu’à des degrés divers.
Mais c’est avant tout une histoire d’amour absolu, passionnée et charnelle, revisitant de loin le mythe de Roméo et Juliette et dont la leçon serait qu’il faut toujours se battre pour son amour parce que parfois ça finit bien, tout en faisant de multiples références au Magicien d’Oz, la mère de Lula, dangereuse psychopathe, jouant le rôle de la méchante sorcière.
Le tout est évidemment admirablement filmé, avec le fil rouge de la flamme qui inonde l’écran, et plus généralement chaque plan, chaque scène, chaque image atteint la perfection, que ce soit les scènes d’amour, absolument magnifiques, et ce d’autant plus que Nicolas Cage et Laura Dern s’harmonisent à merveille, ou les scènes de violence qui ressemblent parfois à un balet.
Un film déstabilisant, comme le sont du reste tous les films du réalisateur, mais à voir absolument !
Wild at Heart / Sailor et Lula
David LYNCH
Etats-Unis, 1990 — Palme d’or au festival de Cannes









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