In this city, all is a story
A Rome, tout est une histoire donc, et ce film nous en propose quatre, qui ne se croisent d’ailleurs jamais.
Celle de Jerry (Woody Allen), ancien imprésario d’opéra, et de Phyllis (Judy Davis), son épouse, qui viennent faire la connaissance du futur mari de leur fille et de sa famille ; le père est croque-mort, et doté d’une magnifique voix, mais seulement sous la douche.
Celle de Leopoldo Pisanello (Roberto Benigni) qui se réveille un matin harcelé par les médias sans comprendre pourquoi.
Celle de John (Alec Baldwin), un architecte américain renommé, qui revisite Rome où il a vécu 30 ans auparavant, et rencontre Jack (Jesse Eisenberg), un jeune architecte qui va tomber amoureux de Monica (Ellen Page), la meilleure amie de sa fiancée.
Celle d’Antonio (Alessandro Tiberi) qui, venu s’installer à Rome avec sa jeune épouse Milly (Alessandra Mastronardi) doit, suite à un quiproquo, faire passer Anna (Penelope Cruz), une prostituée, pour sa femme, pendant que Milly, perdue dans Rome, fait des rencontres hasardeuses.
Ce film est tout simplement magique, un petit bonbon qui fond dans la bouche et nous fait passer presque deux heures le sourire aux lèvres. Cela virevolte de tous les côtés, passant de l’anglais à l’italien et du rêve à la réalité.
A la fois loufoque et poétique, légère et grave, parfois un peu satirique, cette comédie nous emmène dans une Rome de carte postale, les ruelles pavées du trastevere et ses trattorias, la fontaine de Trevi et le Colisée. Là où hasards et coïncidences, quiproquos et plongées dans le passé prennent un sens particulier…
J’ai vraiment aimé cette balade dans Rome, autant que j’ai aimé le Paris de Midnight in Paris.
Le seul défaut du film ? Donner l’envie de sauter dans le premier avion en partance pour la ville éternelle.
To Rome with love
Woody ALLEN
Etats-Unis, 2012









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