Hier, avec Brené Brown, nous parlions du pouvoir de l’empathie, et de son importance pour aller au-delà de la honte. Mais l’empathie, dont on parle de plus en plus, et à raison, est importante, partout, et devrait être enseignée aux enfants.
L’empathie, du grec pathos souffrance et en, dedans, est la capacité de comprendre les sentiments, les ressentis et les pensées de l’autre. Il ne s’agit pas, comme je l’ai trop souvent entendu, de souffrir avec. Mais bien de comprendre ce que ressent l’autre, sans le vivre soi-même, parce que si on souffre avec lui on n’est finalement d’aucune aide.
A part les psychopathes, nous avons tous cette capacité, mais à des degrés divers : les hypersensibles sont particulièrement empathiques, par exemple, ce qui peut d’ailleurs finir par être épuisant s’ils ne savent pas placer le curseur et « absorbent » ce que ressent l’autre.
C’est aussi quelque chose que l’on peut travailler, et qui devrait être enseigné à l’école (c’est le cas dans certains pays) : connaître les émotions, pouvoir les identifier, et savoir écouter l’autre, sans l’interrompre, sans le juger, et lui montrer qu’on le comprend.
L’empathie est une grande force, sans doute l’une des qualités les plus importantes dans le monde de demain, car elle permet bien sûr de meilleures relations : de couple, amicales, mais aussi au quotidien. Moins de violence, moins de jugements à l’emporte-pièce sur certaines manières d’agir, surtout en ce moment où chacun fait un peu ce qu’il peut pour ne pas sombrer.
Ne plus croire que ce qui est facile pour nous, ou même simplement possible, l’est aussi pour les autres.
Etre dans l’empathie, c’est mieux accepter l’autre comme il est, le connaître authentiquement, et lui permettre de montrer sa vulnérabilité en toute confiance. Et ça marche dans l’autre sens. Et pouvoir être authentiquement soi-même sans crainte d’être rejeté ou harcelé, quel merveilleux cadeau, aussi bien sur le plan individuel que sur celui du collectif.
Alors moi, je vote pour l’empathie (et la bienveillance, qui à mon avis va avec), en tout cas, je fais de mon mieux ! Et vous ?









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