Si vous me suivez sur Instagram, vous l’aurez sans doute noté : en ce moment, je suis totalement absorbée par la décoration intérieure.
Plus que d’habitude : c’est quelque chose que j’ai toujours aimé, décorer. Je n’ai d’ailleurs jamais compris le concept de faire appel à un décorateur d’intérieur : c’est un métier pour lequel j’ai beaucoup de respect, mais je ne comprends pas l’idée de faire appel à quelqu’un d’autre pour décorer chez soi. Pour moi, c’est vraiment quelque chose de très personnel.
En fait, j’aime choisir chaque objet, chaque petite chose avec soin, qui petit à petit constituera mon univers.
J’aime voir ma maison comme un reflet de moi-même, et de mon évolution.
Je l’ai déjà raconté mais il y a bientôt six ans, la veille d’un événement qui a bouleversé ma vie (un événement heureux en soi, disons, pas un drame ni une tragédie) j’ai rêvé que j’achetais une maison. Elle était jolie, cette maison, une grande maison blanche de type colonial, au bord de la mer. Mais elle était très abîmée, mal entretenue, et l’intérieur était très sombre. Alors, dans le rêve, je cassais tout pour tout refaire. Redonner son lustre à cette maison, et laisser entrer la lumière.
C’est ce que j’ai fait aussi dans ma vie. Tout casser, pour reconstruire autrement et laisser entrer la lumière. Un gros chantier que, si vous me suivez depuis longtemps, vous avez pu suivre.
Et là j’ai le sentiment, depuis quelque temps, d’en arriver, enfin, aux finitions. D’où cette quête de décoration intérieure qui est une quête de la beauté et de l’équilibre. La quête de toute ma vie jusqu’à présent, finalement.
Je m’inspire. Je fais des tableaux sur Pinterest et sur Instagram. J’achète des jolis livres. Je m’inspire, mais je fais à ma façon, parce que désormais je sais ce qui me plaît, et ce qui ne me plaît pas. Je traque le chaos qui s’était installé pour le remplacer par l’harmonie.
J’écume les vide-greniers, les brocantes, les boutiques d’artisanat, et aussi les magasins plus mass market parce qu’on y trouve, aussi, de jolies choses. Chaque objet je le choisis avec soin, réfléchissant à la manière dont il va s’harmoniser avec le reste.
Je ne serai, jamais, minimaliste : j’aime les accumulations hétéroclites, c’est ce qui me donne de la joie. Marie Kondo ferait sans doute une syncope si je l’invitais à prendre le thé, mais moi c’est ce que j’aime.
C’est ce que je trouve beau.









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