Le problème avec le marketing

Une table, au fond un vase avec des hortensias, à droite un photophore dans lequel brûle une bougie, à gauche un panier de coloquintes

Je ne sais pas vous, mais de mon côté, j’avais une image extrêmement négative du marketing. Pour moi, c’était les bonimenteurs de foire, les marchands d’aspirateurs qui mettent le pied dans la porte pour ne pas qu’on puisse la leur refermer au nez, et les enquiquineurs qui nous appellent toute la journée pour nous vendre des trucs dont on ne veut pas. Et ma lecture d’Influence et manipulation a tout de même confirmé certains points.

Et ça, ce n’est que le premier niveau, le niveau superficiel. Le deuxième niveau, chez moi, est évidemment ancré dans mes problématiques de relations avec les autres. Cette impression constante, née d’années de collèges ou de lycée où tout le monde partait lorsque je voulais raconter quelque chose, que ce que j’ai à dire n’intéresse personne, et que si je parle de mes produits, je vais soûler tout le monde.

D’où le fait que, depuis le début, je n’arrive absolument pas à mettre en place un marketing efficace pour vendre ce que j’ai à vendre. Or, l’évidence est là : si on ne parle pas de ce qu’on fait, les gens n’achètent pas, vu qu’ils ne savent pas que cela existe.

L’autre jour, lors du sommet des solopreneurs, nous avons eu une excellente conférence de Thomas Burbridge sur la question du marketing, dont Seth Godin (le pape du marketing) dit que c’est la partie difficile de l’entreprise. Difficile, mais essentielle, et il faut, avant tout, changer notre conception : le biais de négativité fait qu’on ne se souvient que du négatif, des mauvaises expériences de marketing où on s’est fait rouler, alors qu’il en existe aussi d’excellentes. Et que, si on croit que le marketing c’est mal, c’est de la manipulation, et bien on ne va pas se donner les moyens de le faire, et on ne va pas activer son potentiel de marketeur.

C’est, encore une fois chez moi, une question d’état d’esprit et d’arrêter de m’autosaboter. Le marketing (positif), c’est ce qui permet la rencontre entre quelqu’un qui a des besoins, et quelque chose qui peut répondre à ses besoins et améliorer son existence. Tant qu’on rechigne au marketing, ces personnes qui ont besoin de nous (et spécifiquement de nous) restent dans l’inconfort.

Et je trouve que c’est une belle manière de voir les choses : le marketing non comme un instrument de manipulation (ce qu’il peut aussi être), mais comme un outil de rencontre.

Le tout est, maintenant, de savoir comment faire !

7 commentaires

  1. lizagrece dit :

    Le marketing ce n’est pas de la vente mais un ensemble de techniques qui permettent le développement de la stratégie commerciale. La première des choses à faire c’est d’analyser ton soeur de cible [c’est à dire le public auquel tu veux t’adresser]. Ensuite d’analyser sur ton terrain la concurrence. D’après ces résultats tu dois définir tes moyens de communication et développer une stratégie qui correspond à ce que tu veux vendre.

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    1. Oui, mais il faut déjà se sentir « autorisé » à le faire 😉

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  2. cora85 dit :

    Cela ressemble au fameux syndrome de l’imposteur…
    Je te souhaite d’arriver à t’en détacher ; tu mérites vraiment d’y arriver !

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