J’ai testé pour vous… le simulateur d’aube

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Je l’avais mis sur ma liste au père noël, et il me l’a apporté : un simulateur d’aube. Alors évidemment, lorsque je dis aux gens qui me demandent ce que j’ai eu à Noël qu’on m’a offert un « simulateur d’aube », leur première réaction est de me regarder avec des yeux ronds, voire de se moquer.

Parce qu’en effet, à quoi ça sert de simuler l’aube, vu qu’il y en a une, une vraie, tous les jours. Ce qui n’est du reste pas faux…

Je m’arme donc de toute la pédagogie dont je dispose pour expliquer le principe et l’utilité de l’appareil, qui est de simuler l’aube pour les pauvres malheureux comme moi qui doivent se lever avant la vraie.

Je vous avais déjà parlé de mon problème avec les réveils trop matinaux (à 6h15) : je suis tellement terrifiée à l’idée que le réveil me sorte violemment du sommeil profond qu’au final, je ne dors pas de la nuit ou très peu, puisque je me réveille toutes les demi-heures pour vérifier combien de temps il me reste à dormir.

Résultat : au bout de trois jours à ce rythme, je suis une carpette somnambulique.

Or, je m’étais rendu compte que lorsque je me levais ne serait-ce qu’une heure plus tard je n’avais pas ce problème (enfin pas celui des réveils fréquents), car mes voisins se réveillaient avant moi, et mon cerveau était, dans mon sommeil, averti que ça ne tarderait pas à être l’heure et m’éveillait en douceur. Idem l’été, le soleil filtrant à travers les volets me donne une indication.

D’où l’idée de génie : le simulateur d’aube.

Le principe, c’est qu’1/2 heure avant l’heure à laquelle vous souhaitez vous réveiller, l’appareil émet une lumière de plus en plus vive (réglable) qui indique à votre cerveau qu’il est temps de se réveiller en douceur (et d’éviter de commencer un nouvel épisode onirique palpitant).

Personnellement ça me suffit, mais à l’heure dite un son (soit des petits oiseaux soit la radio vous éveille complètement, lui aussi progressif. J’ai tout de même mon portable pour une raison toute bête : le modèle que j’ai n’a pas de batterie donc en cas de coupure de courant je ne vais pas me réveiller du tout.

Résultat ? Je suis totalement conquise et convaincue. On ne va pas se mentir : je trouve toujours insupportable de me lever à 6h15, ce n’est pas mon heure, je ne suis pas du matin et je ne le serai sans doute jamais.

Mais. Au moins, je dors la nuit au lieu de me réveiller tout le temps, car je sais que la lumière viendra faire son travail et me sortir en douceur du sommeil profond, au lieu de l’interrompre violemment. Réveillée en douceur, je suis plus zen, beaucoup moins irritable (on peut éventuellement me parler avant que j’aie bu mes 3 cafés et pris ma douche, avant je mordais).

Et surtout, beaucoup moins fatiguée, ce qui me permet de mieux profiter de mes soirées !

C’est donc vraiment un produit que je conseille à tous ceux qui ont des problèmes de sommeil (ou plutôt de réveil).  Le mien est un Philips (lien affilié ; modèle récent de la marque), d’autres marques en font de plus ou moins sophistiqués avec moult réglages possibles. Si vous souhaitez investir, le site selectos vous propose un comparatif !

Les petits plaisirs de l’automne

Bon. De fait, soyons honnêtes, je n’aime que l’été, le soleil, la chaleur, les robes légères et les apéritifs en terrasse. Mais. Il faut bien supporter l’automne (et l’hiver, horresco referens) avant que reviennent enfin le printemps et les beaux jours, les fleurs, les petits oiseaux et mon ami le soleil. Alors essayons d’y trouver, tout de même, quelques petits plaisirs…

En automne, ce qui est chouette, c’est :

  • Lézarder sous la couette lorsqu’il fait gris dehors
  • – Voir la nature prendre plein de jolies couleurs
  • – Regarder un film enroulée dans une couverture en buvant une infusion bien chaude
  • Manger des châtaignes (j’ai dit manger… les ramasser, attendu que je déteste me promener dans la nature et encore plus dans les bois pleins de bestioles attendant en embuscade de me sauter dessus, je n’aime pas)
  • Porter une jupe avec des bottes, et plein d’autres tenues (j’aime bien la mode d’automne)
  • – Ressortir ma collection de foulards, pashmina et autres étoles et me lover dedans
  • – La possibilité d’un bain chaud parfumé
  • – Cuisiner des petits plats odorants, cocottes, risottos et champignons (même remarque que plus haut concernant les châtaignes : je ramasse mes champignons au marché)
  • – M’enivrer de l’odeur des bougies parfumées aux fragrances épicées et sensuelles, tubéreuse, cannelle, pomander et épices
  • – Fabriquer une boule d’ambre avec une orange et des clous de girofle
  • – Le soleil qui apporte une chaleur douce et offre de jolies promenades (mais pas dans les bois)
  • – Profiter d’un feu de cheminée (ceci dit, je n’ai pas de cheminée…)

Les bonheurs de l’été

Même si je suis née au printemps, je suis une fille de l’été. C’est vraiment ma saison préférée, celle où je me sens bien et épanouie (alors qu’en automne et en hiver, je déprime).

Parce qu’en été, ce qui est chouette, c’est de :

– Déjeuner en terrasse. Boire l’apéritif en terrasse. Dîner en terrasse. OK, être en terrasse.

Manger une glace face à la mer.

– Lire dans un hamac.

– Lézarder sur la plage.

– Porter une robe légère et vaporeuse.

– Dormir la fenêtre ouverte et entendre les bruits du monde. Être réveillée par la lumière du soleil et le gazouillis des oiseaux.

– Boire un verre de rosé bien frais.

– Traverser la ville à pieds, sous le soleil.

– Prendre des couleurs.

– Manger de bonnes choses : tomates juteuses, fruits sucrés, salades légères…

– Nager dans l’eau fraîche.

– Admirer les couleurs du ciel.

Et vous, quels sont vos plaisirs de l’été ?

Luxure et gourmandise…

Depuis toujours, sexe et gourmandise sont étroitement liés : il n’y a qu’à voir, au hasard, les Contes des mille et une nuits où abondent les comparaisons gustatives et les repas constituant des préliminaires particulièrement raffinés ; autre exemple : le Cantique des cantiques où le miel est omniprésent.

Certains aliments, du reste, sont dits aphrodisiaques : les huîtres, le gingembre, le chocolat. Sans parler du Champagne. Peut-être parce qu’avec l’odorat (auquel il est d’ailleurs profondément lié), le goût est le sens le plus animal, et celui qui nécessite la plus grande proximité pour être sollicité : il est, naturellement, lié à la chair.

Et puis, gourmandise et luxure sont les deux pêchés capitaux des hédonistes, auxquels je revendique mon appartenance.

Aujourd’hui, j’avais donc envie de vous offrir quelque chose d’un peu différent : pas seulement une lecture, mais quelque chose d’un peu plus complet. Quelque chose qui nourrit spirituellement, mais aussi charnellement, parce que l’été arrive bientôt, la chaleur, les siestes coquines, et qu’en cette saison on a envie, aussi, d’expérimenter.

Gourmandise

Commençons néanmoins par la lecture : j’ai choisi un recueil de nouvelles parfaitement en adéquation avec mon thème : Gourmandise de Fleur Deschamps qui vient de paraître dans la collection Paulette, mon éditeur donc mais ce n’est pas pour ça que je l’ai choisi.

Ce recueil est composé de cinq nouvelles, subtilement écrites et délicieusement érotiques, autour du thème de la nourriture. Les personnages s’en donnent à cœur joie, goûtent aux fruits défendus, s’ébattent au milieu des sucreries ou croquent des chocolats à l’effet particulier. Bref, un véritable petit plaisir de lecture, qui donne très envie de participer !

Et cela tombe bien, car j’ai de quoi satisfaire cette envie. On connaît la classique utilisation du contenu des placards pour pimenter un peu les relations : les fruits, la crème fouettée (plutôt allégée sinon c’est trop collant) ou la pâte à tartiner au chocolat sont parmi les plus classiques.

Partant de là, la marque Passage du désir a créé une gamme de produits sexy fooding « pour se délecter l’un de l’autre ». Des produits ludiques et comestibles. J’en ai testé deux :

– Le premier est un tube de peinture corporelle au chocolat. Il n’y a pas à dire : ça sent le chocolat, ça a le goût du chocolat et d’ailleurs au dos du tube on nous indique les calories. J’ai trouvé ce produit sympathique, mais sans plus car je n’ai pas trop vu la valeur ajoutée par rapport à une sauce au chocolat purement alimentaire, vu que ça colle pareil et qu’il est en fait assez difficile de faire vraiment de la peinture avec, car c’est un poil liquide.
– Le deuxième en revanche est un gros coup de cœur : c’est une huile de massage dont l’odeur seule est orgasmique : l’huile gourmande de YesforLov. Il existe quatre parfums, j’ai choisi Barbe à papa. Agréable au toucher, ça glisse mais ne colle pas, ça sent divinement bon, et c’est très sucré. Pas extraordinairement bon par contre : c’est comestible mais pas réellement de la nourriture donc on ne peut pas non plus complètement en abuser, mais avec du sucre pétillant, ça fait un effet vraiment extra.

Si vous aussi vous avez envie de vous amuser, vous savez ce qu’il vous reste à faire !

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Ces dix petites choses qui me rendent heureuse…

Dans le deuxième numéro de Flow (décidément, ce magazine est un concentré de jolies choses), il y a un article sur les listes, et la manière dont elles peuvent nous rendre heureux. Enfin, pas la liste des courses ou des corvées, forcément, mais les listes de jolies choses qui nous font du bien. C’est de la psychologie positive : se concentrer sur le « bien ». Sur les petits plaisirs et pas forcément les grands bonheurs.

Pour ma part, j’ai toujours aimé les listes, témoin cette catégorie du blog, que je n’utilise pas autant que je le devrais. Mais voilà : aujourd’hui, j’ai décidé de faire la liste des choses qui me rendent heureuses, qui me font du bien, que j’aime.

1. Le soleil

c’est un fait, l’hiver et la grisaille sont un véritable supplice pour moi. Je suis très sensible à la dépression saisonnière, et mon moral joue les montagnes russes en fonction du temps. Du coup, c’est clair : lorsque le soleil brille, je suis bien.

2. Prendre un apéritif en terrasse

Prendre l’apéritif déjà, c’est chouette (mais avec modération). Il paraît d’ailleurs que c’est un truc typiquement français. Mais alors en terrasse, au soleil, c’est un concentré de bonheur.

3. Passer la journée à lire

Honnêtement, que peut-il y avoir de plus agréable qu’un bon livre et du temps devant soi pour en profiter, sans corvées ni fâcheux…

4. Paris 

Paris me rend merveilleusement heureuse, surtout sous le soleil. J’ai la chance de pouvoir y aller assez régulièrement, ce qui fait de belles journées quand je veux ou presque…

5. Lézarder sur une plage

Je suis définitivement une créature de bords de mer

6. Ecrire

M’absorber dans un monde que j’ai créé, y faire évoluer mes personnages ou les regarder y évoluer est vraiment un plaisir dont je ne me lasse pas et auquel je voudrais consacrer encore plus de temps.

7. Voir les gens que j’aime

8. Faire des photos

Choisir la mise en scène, effectuer les réglages… écrire la lumière, donner à voir la manière dont je perçois le monde. C’est complémentaire avec l’écriture, en fait.

9. Ne pas travailler

J’aimerais pouvoir dire que je trouve du bonheur dans mon travail, mais ce n’est définitivement pas le cas. Donc mes instants de bonheurs sont toujours des instants ailleurs qu’au travail… mais j’aimerais, un jour, pouvoir mettre mon travail dans cette liste. Lorsque j’en aurai enfin changé…

10. Mon blog

Définitivement, mon blog est une des choses qui me rendent le plus heureuse dans l’existence.

Et vous, qu’est-ce qui vous rend heureux ?

Les dix musiques à écouter en cas de coup de blues

Je ne sais pas pourquoi quand on subit l’attaque du spleen, il semble naturel d’écouter de la musique (et de se vautrer dans le canapé devant une comédie romantique).

Et là, il y a deux écoles : l’école cathartique, qui consiste à écouter les musiques les plus tristes qui soient et qui font tellement pleurer qu’après on est « purgé » de sa tristesse (d’où le nom), et l’école choc psychologique, qui consiste à plutôt étudier des trucs gais et danser.

Pour ma part, j’écoute surtout du classique et des airs d’opéra. Mais il m’arrive aussi d’écouter des trucs qui donnent la pêche. Parfois. Donc, quand j’ai un coup de mou, j’écoute :

1. La suite n°1 pour violoncelle de Bach 

que je trouve totalement planante :

2. La chevauchée des Walkyries de Wagner. 

Il y a une énergie dans cet air qui me rebooste.

3. La sonate au clair de lune de Beethoven

4. La sonate pour piano n°2, dite « marche funèbre », de Chopin. 

Alors vous me direz qu’écouter une marche funèbre quand on a le blues n’est pas forcément une idée lumineuse, mais en fait, si…

5. Carmina Burana de Carl Orff, notamment « O Fortuna ». 

Bon, de fait, j’écoute tout le temps les Carmina Burana, je trouve qu’il y a dans ces airs quelque chose de vraiment magique qui me donne l’impression d’être… transportée ailleurs !

6. La 9e symphonie de Beethoven. 

Alors je ne sais pas si ça vient de moi, mais je trouve que cette musique mime parfaitement la montée de l’orgasme…

7. Hallelujah de Jeff Buckley

et, plus gai :

8. Tout ABBA 

(encore que, certaines chansons sont assez tristounettes)

9. En cas de coup de blues post-rupture : I will survive de Gloria Gaynor

10. Coldplay, Viva la vida

Et vous, vous écoutez quoi quand vous êtes triste ?

Se mettre à la photographie

S’échapper du quotidien

Vous ne vous en êtes certainement pas rendu compte parce que je suis une petite maligne qui programme ses articles, mais ces derniers jours, je m’étais évadée du monde. Cela fait du bien, de temps en temps, de couper les liens, larguer les amarres… je ne vais pas vous faire la liste des expressions éculées sur le sujet. Reste que cela m’a fait un bien fou.

Oh, j’avais une connexion wifi et de toute manière je ne me sépare pas de mon smartphone (on ne se refait pas), mais tout de même. Je suis donc allée quelques jours dans l’Ariège, dans un petit village somme toute assez isolé, face à de magnifiques paysages de montagne.

Nouvelle passion pour la photographie

J’en ai rapporté un nouvel appareil photo.  Un reflex… j’avais dit l’autre jour (je ne sais plus dans quel article) que la photo était ma nouvelle passion.

De fait, j’ai besoin de « créer » pour me sentir bien et légère. Je suis une vraie créative je pense. Ma vraie passion c’est l’écriture, mais malheureusement mon travail me vampirise tellement physiquement, émotionnellement et nerveusement que je suis incapable en ce moment de me pencher sur un texte littéraire. J’ai donc besoin de dérivatifs qui nécessitent moins d’énergie vitale et intellectuelle.

La peinture ne me convient pas, je ne suis pas douée, il faut de la place que je n’ai pas, c’est salissant.

Alors la photographie… c’est venu récemment avec mes mises en scène livresques, mais j’avais envie de faire d’autres choses également. J’ai profité d’un passage en Andorre, où les prix sont tout de même hors compétition, pour m’offrir un véritable appareil, qui me permettra de laisser libre cours à mes envies. Bien sûr, il faudra du temps, à la fois pour me servir vraiment bien de l’appareil mais aussi pour maîtriser davantage les logiciels de retouche photo, mais je suis contente.

J’ai rapporté quelques essais. J’ai choisi quelques clichés, qui je l’espère vous plairont !