Autrice indépendante : des nouvelles

Cela faisait quelque temps que je n’avais pas donné de nouvelles de mes activités d’écriture par ici. Il faut dire que ça ne progresse pas autant que j’aimerais, faute de temps mais aussi d’énergie créative : je me suis sentie assez vide pendant un certain temps, presque éteinte. L’arrivée du printemps m’a redonné un peu d’énergie, mais pas strictement pour l’écriture, même si je considère que la correction des articles est nécessaire dans mon processus.

Mais voyons un petit peu plus en détails mes différents projets.

L’Escale amoureuse : semer de l’amour

En décembre, j’ai lancé ce projet de newsletter sur abonnement et qui consiste à, chaque mois, envoyer à quelques heureux élus une nouvelle exclusive, histoire d’amour plus ou moins érotique. C’est un projet qui me tient à cœur, de par son sujet et son mode de diffusion assez novateur.

Comme j’avais quelques textes d’avance, issus d’une période où j’étais plus prolixe, ce projet ne m’a pas demandé beaucoup de travail d’écriture, mais l’envie d’écrire des textes érotiques est petit à petit revenue, et je suis actuellement en train d’écrire pour l’escale du mois de mai (le 21) une histoire que j’avais en moi depuis assez longtemps, et qui me satisfait.

Le problème est que, comme je ne suis toujours pas la reine du marketing, je n’arrive pas à parler suffisamment de cette escale, et si j’ai quelques abonnés j’aimerais que ces derniers soient plus nombreux. Si vous souhaitez en faire partie c’est simple : il vous suffit de vous abonner à l’escale poétique (ma newsletter gratuite) puis de choisir un abonnement payant, soit au mois, soit à l’année.

Le projet Adèle : plus de temps que prévu

Naïve que je suis : lorsque j’ai fait mon planning éditorial de 2024, j’avais prévu de publier ce roman en octobre, alors même que je sais qu’il s’agit d’un projet de grande ampleur, qui me demande beaucoup de recherches historiques. Je sais où je veux aller, et j’ai le plan, et j’espère pouvoir avancer cet été, car j’ai besoin de bonnes conditions d’écriture que je n’ai pas actuellement, mais s’il est publié en octobre, ce sera plutôt 2025.

Actuellement, il est en phase d’infusion, comme je dis : certaines choses se mettent en place mais en arrière-plan. Et c’est un roman auquel je tiens beaucoup, donc je ne veux pas me mettre la pression pour le terminer tant qu’il n’est pas prêt : c’est aussi l’avantage d’être autrice indépendante, c’est moi qui décide de mon calendrier éditorial.

La voie des déesses

Là c’est un projet qui s’est imposé à moi l’année dernière, mais je lui ai d’emblée expliqué qu’il allait falloir être patient, et qu’il ne serait pas prioritaire (il faut parfois savoir se faire respecter). J’en suis toujours à la phase des recherches préliminaires, qui est la phase la plus importante puisqu’il s’agit d’un essai. On verra ce que ça donne.

Le Truc

C’est presque ce qui avance le mieux. Pour tout dire, le premier tome est prêt à être publié, il ne tiendrait qu’à moi de le mettre en vente dès la semaine prochaine. Sa non publication n’est pas un problème d’écriture, c’est simplement son dispositif qui exige un élément que je n’ai pas (vous comprendrez si, un jour, vous le lisez, ce que j’espère parce que ce texte j’y tiens comme à ma vie).

Le tome 2 s’écrit tranquillement, mais s’écrit. Alors même que peut-être il ne sera jamais publié.

Les voyages poétiques

Le premier volume est paru en début d’année, mais j’ai pris du retard dans la publication des deux autres, parce que j’avais mal anticipé le travail que cela exigeait : je pensais tout simplement refaire la mise en page des livrets PDF, alors que je me retrouve à vouloir réécrire et enrichir beaucoup de chapitres. Cela viendra donc en son temps (quand j’aurai terminé les corrections du blog…).

Beaucoup de projets, trop peu de temps

Avoir plusieurs projets sur le feu en même temps, à différents stades d’avancement, n’est pas un problème : c’est comme cela que je fonctionne, c’est ma nature, j’ai besoin de diversité et de variété. Et je sais que si je faisais ça à temps plein, je n’aurais aucun problème.

Encore une fois, le problème c’est vraiment le temps et l’énergie aspirés par mon travail alimentaire et qui m’empêchent de donner pleinement ce que j’ai à donner. Mais évidemment j’ai besoin de manger et d’avoir un toit sur la tête. C’est la quadrature du cercle…

Autrice indépendante : rallumer le feu

Cela fait longtemps que je ne vous avais pas proposé de mise à jour des mes activités d’autrice. Pour la bonne raison qu’il n’y avait pas grand chose à dire : ces dernières semaines, je n’ai pas tant écrit que ça, à part dans mon journal, et je ne savais pas trop où aller. Mes projets étaient au point mort.

Mais depuis quelques jours, cela revient. Tous mes projets qui jouaient la belle au bois dormant se sont réveillés. En même temps, ce qui me donne un peu le tournis. Et je crois que ce qui a été l’élément déclencheur de ce réveil, c’est cette prise de conscience pure et simple que ce que j’ai envie d’écrire, c’est de l’érotisme. Explorer l’amour, le désir, la sensualité.

Cela peut paraître évident, vu de l’extérieur : tous mes textes, même ceux qui ne sont pas classés dans le genre « érotisme », sont érotiques, à divers degrés. Et l’année dernière, j’ai pris la décision de ne plus utiliser l’hétéronyme de Séréna de Lyoncourt. C’était un pas pour unifier ces différentes parties de moi. Mais justement, sur certains de mes derniers projets, je ne voyais pas le lien. Désormais je le vois (grâce, notamment, à Anaïs Nin).

Tout ce qui est sur le feu actuellement :

1. L’Escale Amoureuse : avec le recul, je pense que c’est ce projet, lancé en décembre, qui a rallumé le feu. Pour ceux qui seraient passés à côté : il s’agit d’une newsletter payante, dans laquelle je publie chaque mois une nouvelle. Il s’agissait au départ de trouver un canal de diffusion nouveau pour des textes que je ne me voyais pas publier en recueil, car ils manquaient d’une colonne vertébrale, et aussi de tester la proposition de contenu payant. J’avais beaucoup de nouvelles d’avance, donc pas besoin de m’inquiéter d’écrire de nouveaux textes avant plusieurs mois, mais le fait est que ces derniers temps, plusieurs idées sont venues, et cela me ravit. Je n’ai que peu d’abonnés pour le moment, c’est normal, mais je crois vraiment en ce projet. Il me permet notamment, grâce au rythme de publication régulier, de garder un lien avec les lecteurs, ce qui est essentiel pour moi. Si vous voulez faire partie des heureux élus, c’est ici que ça se passe.

2. Adèle : là encore j’étais au point mort, il me manquait quelque chose et Adèle s’était tue. Mais là encore, je commence à rassembler les idées, j’ai même fait un moodboard pour stimuler mon imaginaire. Adèle n’a pas encore repris la parole (elle boude peut-être) mais c’est une question de temps. Vraisemblablement, contrairement à ce que j’avais envisagé, le roman ne paraîtra pas cette année, mais ce n’est pas grave.

3. Les Arcanes du monde : heureusement que je n’avais pas promis le deuxième volet pour Noël, je n’aurais pas tenu. Pourtant, j’aime infiniment ce projet, et je savais de quoi il serait question dans le tome 2 depuis le début, mais ça coinçait, je ne sais pas pourquoi. L’autre soir, tout le début s’est déroulé (je n’ai pas encore écrit : j’en suis à la phase images et voix dans ma tête — oui j’ai un processus particulier), il me manque encore un arc narratif solide et je pourrai lancer l’écriture. Et comme c’est une novella, j’ai bon espoir pour Noël prochain.

4. Mon essai sur la Grande Déesse : celui-là est un « side project » dont je sais qu’il va me prendre plusieurs années car la phase de recherches est longue, et comme elle me passionne, on peut compter sur moi pour que j’explore à fond et que je me mette en tête de lire tout ce qui a été écrit sur le sujet (note : c’est rigoureusement impossible, et je le sais). Mais je vois mieux où je veux aller. Et surtout, certaines recherches me mènent à des idées nouvelles pour les autres textes. C’est de la fertilisation croisée, et j’adore ça.

Je ne mets pas Le Truc dans la liste : le volume 1 est quasi prêt pour la publication mais il me manque « l’autorisation » (vous comprendrez ce que je veux dire si un jour je peux le publier), le volume 2 s’écrit au jour le jour en fonction des mouvements de mon âme.

Evidemment, le problème est : le temps. Si j’étais autrice à temps plein, tout avancerait très vite, malheureusement ce n’est pas le cas. Je cherche un mécène (ou un mari riche) !

(Et bonne saint-Valentin à ceux qui la célèbrent !)

Embarquez avec moi pour un voyage introspectif

L’an dernier, lorsque j’ai fermé le site du Voyage poétique et arrêté les livrets, je savais bien que ce n’était pas la fin, et que je leur redonnerai vie sous forme de livres, ce qui était d’ailleurs le projet de départ.

Aujourd’hui, je suis fière de vous annoncer la parution du premier, Invitation à un voyage introspectif : un voyage transformatif, créatif et introspectif, à la rencontre de vous-même, et de votre vraie place. Il sera transformatif parce qu’en prenant conscience de certaines choses, vous ne serez peut-être plus la même personne, après ce voyage. Et il sera créatif, d’abord parce que nous allons créer, écrire, peindre, dessiner, coller, et ensuite parce que vous allez pouvoir vous créer une nouvelle réalité.

Ce voyage, nous allons l’effectuer en bateau. Et ce bateau, c’est vous !

La métaphore du bateau est un outil de psychologie positive développé par Hugo Alberts. Le but de cet outil est de faire un point sur les différentes facettes de l’existence et de comprendre que naviguer en étant conscient d’être le capitaine de sa vie et de son âme, comme le dit le poète William Henley, est essentiel. Cela permet de faire le point sur son existence actuelle, mais aussi sur ses aspirations et ses rêves. Il s’agit donc d’un magnifique outil de découverte, d’introspection, mais aussi de manifestation, et de création de ce que nous voulons que soit notre vie.

Je vous propose, à l’aide d’exercices d’écriture et d’activités créatives, d’explorer un à un tous les aspects de la métaphore telle qu’elle est pratiquée par la psychologie positive, auxquels nous ajouterons deux éléments.

Dans la version papier, de l’espace est prévu pour que vous puissiez écrire et faire les exercices créatifs ; si vous optez pour la version numérique, il vous faudra également un carnet ou votre journal.

Alors, vous embarquez ? Il est ici !

Je me souviens : devenir volcanologue

L’autre jour, en traînant sur X, je suis tombée sur une discussion à propos de Maurice et Katia Krafft, qui a fait ressurgir le souvenir de la période de ma vie où je voulais devenir volcanologue.

C’est un parmi les dizaines de métiers que j’ai voulu exercer — il serait d’ailleurs intéressant de noter que j’ai fini par faire un métier qui ne m’a jamais attirée et au contraire toujours rebutée, mais ce n’est pas l’objet.

J’ai dans le désordre, à part « écrivain » qui m’a toujours suivie, voulu être journaliste, vétérinaire, astronome, archéologue (à cause d’Indiana Jones et de son fouet, j’en ai bien peur), directrice de musée, comédienne, géologue et donc volcanologue. En fait, comme tout m’intéressait à part les mathématiques (vaste mystère), dès qu’un nouveau sujet se présentait à moi, cela devenait une obsession, je voulais tout savoir et en faire mon métier. Sans trop d’ailleurs réfléchir plus que ça aux modalités pratiques de ces métiers que je voulais exercer.

Et il est vrai que la vie de la terre, la tectonique des plaques, la formation des volcans et leur vie intense, je trouvais cela fascinant.

Mais dans l’histoire il y avait aussi, de fait, Katia et Maurice Krafft eux-mêmes. Je trouvais cela follement romantique et digne d’un film : passer sa vie à voyager de par le monde, suivre sa passion (et les volcans, c’est de la passion au carré) et la partager avec la personne que l’on aime, je me disais que c’était ça, la vie que je voulais. Et la mort, aussi : ensemble (leurs corps ont été retrouvés côte à côte), et en faisant ce qu’ils aimaient le plus au monde.

Je n’aurais jamais, en réalité, voulu devenir volcanologue : les études pour le devenir ne m’auraient pas plu. Néanmoins, dans cette tocade, je reconnais bien la petite fille que j’étais, recherchant la passion, l’aventure d’une vie vécue à fond, et n’ayant qu’une peur : une vie ennuyeuse et planplan. Et que j’ai finalement l’impression d’avoir un peu perdue en cours de route, à un moment !

Et vous, qu’est-ce que vous vouliez être, quand vous étiez enfant ?

Et si vous mettiez mes livres sous le sapin ?

Hier, je vous dévoilais ma liste au Père Noël ; mais le fait est que mon plus beau cadeau (enfin, un de mes plus beaux cadeaux), ça serait que vous mêmes, vous offriez un de mes livres. Oui, ce serait vraiment une grande joie de savoir mes livres sous vos sapins, joliment empaquetés, et prêts à mettre de la joie dans la vie de quelqu’un. Bien sûr, ils feront tous de merveilleux cadeaux, mais trois en particulier me semblent parfaitement adaptés pour un cadeau de Noël :

1. Une année d’écriture (lien affilié) : si vous connaissez quelqu’un qui aime écrire, c’est le cadeau qui le rendra heureux. Un sujet d’écriture par jour, afin de ne pas avoir trop à réfléchir et surtout de se laisser surprendre, des sujets inventifs, inattendus, d’autres plus introspectifs. Des sujets amusants, d’autres moins, mais toujours le bonheur de laisser aller son imagination et de consacrer un moment de sa journée à une activité pour soi. Chaque jour, en ouvrant son cahier, la personne à qui vous l’avez offert pensera à vous, et à la joie que vous mettez dans son quotidien, et pour le réveillon prochain, elle aura un beau livre rempli de ses propres textes qui, pourquoi pas, lui donneront envie d’aller plus loin !

Une année d'écriture
Une année d’écriture

2. Le Journal d’émerveillement (lien affilié) : une sorte de journal intime, mais où l’idée est de noter chaque jour tout ce qui nous a émerveillé, car plus on est attentif à tous les sujets d’émerveillements, plus on les voit. Il s’agit donc d’un journal pour développer et cultiver sa disponibilité poétique au monde, et je suis sûre que vous avez tous autour de vous quelqu’un à qui cela ferait du bien, et qui penserait à vous chaque soir en repensant à ses émerveillements de la journée. Chaque page contient également une citation sur l’émerveillement ou la poésie, et le cahier est parsemé de pages avec des déclencheurs d’écriture !

Journal d'émerveillement
Journal d’émerveillement

3. Un abonnement à l’Escale Amoureuse : ce n’est pas un livre, mais un cadeau au long cours qui durera toute l’année. Avec l’Escale Amoureuse, vous offrez une année d’amour et d’érotisme, et cela fait un cadeau parfait pour un amoureux ou une amoureuse, qui recevra chaque mois une petite nouvelle que vous pourrez lire ensemble et qui peut-être vous donnera quelques idées. Pour qu’il y ait quelque chose à mettre sous le sapin, je vous ai préparé une carte cadeau à imprimer et à glisser dans une enveloppe ou avec un autre cadeau !

Escale amoureuse
Escale amoureuse

Si vous choisissez d’offrir un de mes livres (ceux-là ou un autre) à Noël, n’hésitez-pas à me le dire et à m’envoyer des photos, ça me fera très plaisir.

L’amour est là, qui aime

Je ne vous ai pas beaucoup parlé de ce projet qui est né soudainement un matin, il y a quelques mois. Ecrire de la poésie.

Je l’ai souvent dit : la poésie, pour moi, c’est une manière d’habiter le monde, beaucoup plus vaste que ce que l’on appelle habituellement « poésie », souvent réduite à un genre littéraire. Un genre littéraire que je lis, mais que, jusqu’à présent, je n’écrivais pas.

Jusqu’à un matin, je crois que c’était au mois de juin, peut-être avant (j’ai dû le noter quelque part) : je me suis mise à écrire en vers. Comme si quelque chose s’était débloqué (j’utiliserais bien une métaphore à base de tuyau qui se débouche, mais ce n’est pas très poétique).

Des vers libres. Il n’y a pas toujours de rimes. Certains sont très courts. Ils n’ont rien de renversant mais moi, je les aime. Ce sont bien évidemment des poèmes d’amour, et ils sont intrinsèquement liés au Truc. Et à l’Escale Amoureuse. Le projet est d’en écrire cent, une centaine d’amour. J’en ai dix-sept. Ne soyez pas trop pressés.

En voici deux.

Comme à l’aube le rose se mêle au bleu,
Mon âme se mélange à la tienne
Dans la naissance d’une lumière dorée.

*

Aucun de nous deux n’est mort.
Alors, il n’y a aucune raison de pleurer.
Aucune non plus de désespérer.

Aucun de nous deux n’est mort,
Et l’amour non plus.

Ce n’est qu’à la fin qu’on écrit le mot fin.

L’amour est patient. Il a toute la vie.

Aucun de nous deux n’est mort,
Et dans les recoins de nos âmes, encore,

L’Amour est là, qui aime.

(Oui, j’ai honteusement volé ce dernier vers à Hölderlin, à qui je vole beaucoup de choses).

Je vous présente… l’Escale Amoureuse

C’est une idée qui a jailli tout armée de mon cerveau, un peu comme Athéna du cerveau de Zeus. Mais elle n’est pas née de nulle part : simplement les différents fils de la trame se sont tissés en arrière-plan de ma conscience.

D’un côté, il y avait cet intérêt grandissant pour le contenu sur abonnement et notamment les newsletters, qui proposent un nouveau modèle économique et éditorial aux auteurs : non plus publier leurs textes sous forme de livres, mais sous forme de feuilletons, chapitre par chapitre, épisode par épisode.

C’est encore un modèle balbutiant en France, mais qui je crois a de l’avenir, et sachant que depuis bientôt deux ans je cherche mon modèle économique, un modèle où je ne mettrai pas tous mes œufs dans le même panier, l’idée me titillait depuis que Charlotte Moreau a lancé Glorybox.

J’avais donc très envie de m’y essayer, mais il me manquait le texte. Je crois que lorsqu’il sera prêt Le Truc sera parfait pour ce support : sachant que je l’ai écrit chaque jour pendant un an, cela pourra être intéressant mais, pour l’instant, il n’est pas prêt.

De l’autre côté, il y avait cette envie de revenir à l’écriture érotique. Parce que je crois fortement que l’érotisme est essentiel. Le problème est que je ne parviens pas à écrire d’érotisme long : pour moi l’érotisme s’écrit et se lit en formats courts, et j’avais d’ailleurs plusieurs nouvelles terminées, d’autres en chantier.

Des nouvelles d’ailleurs pas toutes strictement érotiques. Mais je me heurtais à un obstacle : cela manquait d’unité pour en faire un recueil. Ces nouvelles étaient des îles et il me semblait difficile de les rassembler.

Et l’autre jour : l’illumination soudaine. Eurêka (mais je n’étais pas dans mon bain). Et si je publiais ces nouvelles sous la forme d’une newsletter sur abonnement ?

Et là, comme d’habitude avec moi tout s’est mis en place très rapidement. Chez moi, la gestation dans l’obscurité est parfois longue, mais dès que la graine commence à pointer le bout de son nez à la lumière, et bien c’est le feu d’artifice.

Le seul aspect qui a été un eu long c’est le choix du nom, parce que j’ai hésité longtemps entre L’Escale érotique et l’Escale amoureuse avant d’opter pour le dernier, qui me laisse plus de liberté et est plus conforme à mon projet.

Mon projet ? Célébrer l’amour, la vie, la sensualité, parce que c’est ce qui fait tourner le monde.

L’Escale amoureuse est donc une newsletter sur abonnement qui paraîtra tous les 21 du mois à partir du 21 décembre, qui se trouve être le jour du solstice d’hiver (enfin cette année il est le 22 mais ne chipotons pas) et donc le jour où la lumière regagne sur l’ombre, c’est aussi la journée mondiale de l’orgasme pour la paix dans le monde et le 21 est pour moi un souvenir précieux qui n’est pas sans lien avec le projet.

Chaque mois, vous recevrez donc une petite lettre contenant une réflexion sur l’érotisme et l’amour, ou une lecture liée, ou une réflexion sur l’écriture et l’inspiration erotico-amoureuse, et surtout, une nouvelle croustillante !

La première, le 21 décembre, sera gratuite, comme une sorte d’échantillon, et sera envoyée à tous les abonnés de l’Escale Poétique (qui elle restera gratuite, ne vous inquiétez pas). Ensuite, vous recevrez une invitation à passer à la version payante. Donc si vous êtes déjà abonné à ma newsletter, vous n’avez rien à faire, sinon, il vous reste simplement à cliquer !

Alors, émoustillé ?