Ma carte de l’année 2024 est donc celle de l’Ermite (ou Hermite). Ce qui veut aussi dire que numérologiquement parlant, je suis en année 9, soit une fin de cycle et j’ai envie de dire youpi, enfin, je vais pouvoir passer à autre chose : une nouvelle naissance !
Alors j’avoue qu’au moment d’entamer ce cheminement avec lui, je me dis : « et ben dis donc, si en 2024 je dois être encore plus dans l’introspection et le repli sur moi que d’habitude, à part si on y confine à nouveau, je ne vois pas bien comment faire ».
Je dis ça en rigolant à moitié : au risque de me faire jeter des cailloux, je dois avouer que le confinement est la période la plus heureuse de ma vie puisque c’est la seule durant laquelle j’ai pu vivre à mon propre rythme, faire des choses intéressantes sans être obligée de sortir pour aller faire le clown dans un lieu où je n’ai strictement plus rien à faire.
Bon, j’admets que dans l’histoire j’étais privilégiée, puisque je jouis d’un grand appartement confortable. Mais enfin, tout de même, j’éprouve parfois une certaine nostalgie.
Or donc, l’Ermite est une énergie avec laquelle je n’ai aucun mal : c’est d’ailleurs une des cartes que je regarde systématiquement lorsque j’achète un nouveau Tarot, tant elle est importante, même si je ne la tire pas si souvent que ça.
Figure de l’introspection, du travail de l’ombre, de la sagesse aussi mais ça je l’incarne moins, c’est aussi une figure de l’écrivain : et oui, quand on écrit, on se retire dans sa grotte, mais pour pouvoir apporter quelque chose au reste du monde.
La dernière fois que j’ai été en année de l’Ermite, c’était en 2006 et je ne peux pas dire que cela ait été une grande année puisque j’ai fait une dépression due à mon travail alimentaire (déjà), à l’éloignement (c’était ma première année à Orléans et j’étais isolée), la route (plus d’une heure de chez moi) et le harcèlement de ma supérieure hiérarchique.
Je pense qu’à l’époque déjà, l’Ermite venait éclairer le fait que je n’étais pas du tout au bon endroit et que je ne respectais pas ma nature profonde.
Du coup, je me méfie quand même un peu, d’autant qu’il m’est aussi arrivé toute une liste de trucs pas très sympas que je ne détaillerai pas. Cela dit, en 2006, j’ai aussi fait une rencontre importante, et ouvert mon premier blog.
Alors, en route, et voyons ce que l’Ermite va m’apporter…
Caroline Doudet 
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