Ma certification en copywriting

Le copywriting : une corde de plus à ma lyre

C’est l’image que j’avais utilisée il y a quelques années (en 2020, juste avant le confinement) lorsque je m’étais inscrite à une première formation au copywriting et qu’on m’avait demandé pourquoi je voulais suivre cette formation. J’avais répondu que j’étais autrice, et que je voulais ajouter une corde à ma lyre.

En réalité, à cette époque ça n’avait pas fonctionné, et je n’avais pas terminé la formation, qui ne me convenait pas. Je sais pourquoi : la première raison est que je n’étais pas prête, et la deuxième c’est que je n’avais pas investi dans la formation que je voulais vraiment, et je m’étais rabattue sur quelque chose de beaucoup moins cher.

La formation que je voulais faire, depuis toujours, c’était celle de Livementor qui est, il faut bien l’avouer, très chère. Elle le vaut totalement, ce n’est pas le problème. Reste que c’est une grosse somme à débourser.

Comme elle est entièrement finançable par le CPF, j’étais d’abord partie dans cette direction. Dans ma situation actuelle, utiliser son CPF est aussi complexe que de réussi à obtenir les codes nucléaires. Je vais vous épargner les multiples épisodes : ils ont fini par accepter de la financer, mais pas à hauteur de la totalité, et de toute façon entretemps j’avais opté pour une autre solution plus satisfaisante dans mon cas.

A Noël, j’avais profité de l’offre spéciale, qui permettait d’acheter la totalité des formations Livementor pour 750€, et cela a donc été mon cadeau de Noël à moi-même. Le corollaire c’est qu’avec cette formule je n’ai pas bénéficié de l’accompagnement par un mentor mais ce n’est pas grave, je pense que cela me convenait mieux comme ça.

C’est quoi le copywriting et comment se passe la formation ?

Le copywriting, c’est l’art d’utiliser les mots pour vendre, ou pour inciter le lecteur à effectuer une action. Il s’agit donc d’écriture, on l’aura compris, mais aussi de psychologie (qu’est-ce qui motive le client ?), d’histoires et d’émotions, et d’un peu de marketing (le marketing étant la formation dans laquelle je vais me lancer à présent).

La formation s’adresse à ceux qui veulent comme moi acquérir de nouvelles compétences en vue d’une reconversion ou d’un élargissement de leur offre (par exemple pour les rédacteurs SEO), ou bien à ceux qui ont un produit à vendre et veulent faire leur propre copywriting.

Elle s’organise en modules de vidéos très complets, d’autant qu’ils abordent aussi des sujets adjacents comme le storytelling ou justement le SEO dont je parlais plus haut. La plupart des modules sont animés par Sélim Niederhoffer, mais aussi d’autres. Il y a des exercices que l’on peut montrer à son mentor si on en a un ou sur le groupe privé (je ne me suis pas inscrite au groupe : je me connais, après je vais y passer des heures).

Et à la fin : on passe une certification, avec un questionnaire. Sachant que bien évidemment, c’est l’expérience plus que la certification elle-même qui est recherchée. Mais une certification ne fait pas de mal, surtout que celle-ci à une excellente réputation.

Vais-je devenir copywriter à temps plein ?

A vrai dire, je ne crois pas. Pour le moment, je vais déjà me servir de tout ce que j’ai appris pour mes propres pages, d’ailleurs vous avez peut-être déjà remarqué des changements sur la page d’accueil et la page A propos, et je travaille sur les pages de vente des nouvelles offres qui arriveront à l’automne.

A terme, le copywriting sera peut-être une de mes activités, parmi d’autres et notamment la rédaction web que je pratique déjà : je l’ai dit de nombreuses fois, je ne veux pas mettre tous mes œufs dans le même panier, et je ne suis de toute façon pas faite pour avoir une seule activité. Mais le storytelling m’appelle, on ne s’en étonnera pas.

En attendant, je vais continuer à monter en compétences sur d’autres sujets, d’abord le marketing digital puis l’ingénierie de formation, grâce au pack que j’ai acheté en décembre.

En tout cas je suis contente : cette formation était un de mes objectifs pour 2024, et depuis que je l’ai terminée j’ai l’impression que mon avenir professionnel se débouche un peu. Même si je ne sais pas encore où va me mener le chemin…

Le marketing, c’est comme les habitudes

Le marketing, un livre de recettes ?

L’autre jour, alors que je travaillais à partir du livre de Gretchen Rubin sur les habitudes, j’ai eu une illuminations : et si le marketing fonctionnait exactement de la même manière que les habitudes ?

Il se trouve que le marketing, c’est le sujet sur lequel je m’arrache les cheveux en ce moment. Je suis un cours de copywriting, je lis des livres sur le sujet, et à force je finis par comprendre théoriquement comment cela devrait fonctionner, et ce qu’il faudrait faire.

Je comprends théoriquement, mais le fait est que cela ne fonctionne pas, même quand j’ai l’impression d‘appliquer toutes les recettes que l’on me donne.

A force de réflexion, j’ai fini par tordre le cou à ma vision négative du marketing, et à cette idée que ce que je disais n’intéressait pas les gens. Il faut dire que ces derniers mois, j’ai beaucoup travaillé sur mon lien aux autres, au collectif, et ma confiance en l’être humain. Et j’ai fini par admettre que oui, ce que je propose peut aider des gens.

Mon nouveau problème, si je puis dire parce qu’il est loin d’être nouveau, est autre : c’est la manière concrète de délivrer les message.

Faut-il vraiment répéter mille fois les mêmes choses ?

Un exemple tout bête : dans un cours sur le lancement d’un produit, on m’explique que le jour du lancement, il faut envoyer trois emails pour rappeler aux gens que l’offre spéciale a une durée limitée et qu’à minuit il sera trop tard. Et que ça fonctionne, d’envoyer trois emails, parce que les gens ont besoin qu’on leur répète les choses pour passer à l’action.

Les gens, peut-être. Mais moi, si on m’envoie trois emails le même jour pour me claironner la même chose, à savoir qu’il faut que je me dépêche pour acheter le produit, non seulement je ne vais pas acheter le produit, mais je vais même me désabonner de la liste de diffusion. Je l’aurai même peut-être fait avant, si on m’envoie réellement toute la séquence mail préconisée par le cours.

Peut-être que je suis une enquiquineuse, on me l’a souvent dit d’ailleurs, mais il se trouve que plus je vois de pubs, moins j’ai envie d’acheter un produit. Si j’achète, 90% du temps, c’est immédiat.

J’ai donc un problème pour appliquer ces méthodes dont je sais qu’elles ne fonctionnent pas sur moi et qu’elles me font fuir. Je dois me faire violence pour parler régulièrement de mes livres, notamment (alors même que je sais qu’avec les algorithmes, même si je parle de quelque chose pour la cinquantième fois, certains ne l’ont jamais vu).

Mais suis-je vraiment la seule personne à fonctionner comme ça ?

Pinailleuse ascendant rebelle pour les habitudes comme pour le marketing

Et c’est là qu’entre en scène Gretchen Rubin, et sa typologie des quatre dispositions innées face à la contrainte :

  • Le bon petit soldat, qui répond aux attentes d’autrui et à ses propres attentes
  • L’oblatif, qui répond aux attentes d’autrui et résiste à ses propres attentes
  • Le pinailleur, qui résiste aux attentes d’autrui, et répond à ses propres attentes
  • Le rebelle qui résiste aux attentes d’autrui et aux siennes propres.

Or, tout l’enjeu du marketing étant de vendre quelque chose, il y a bien attente d’autrui, et c’est ma tendance pinailleuse ascendant rebelle qui fait que je résiste à certaines stratégies (je, et les autres pinailleurs et rebelles), qui au contraire ont toutes les chances de fonctionner sur les oblatifs et les bons petits soldats.

On voit bien, d’ailleurs, comment mon caractère pinailleur se manifeste ici, puisque je suis en train d’expliquer en quoi les recettes marketing que j’apprends (quelque chose qui vient de l’extérieur) ne me conviennent pas. Je vous assure, ce n’est pas facile tous les jours d’être comme ça (surtout quand on est enfant).

Ce que j’en déduis, c’est d’abord que certaines stratégies marketing dont on nous dit que c’est la base et que c’est ça qui fonctionne ne fonctionnent en réalité que sur certaines personnes, et font fuir les autres.

J’en déduis aussi qu’il y a pas mal de chances pour qu’une bonne partie de mon audience me ressemble, et qu’on va être honnête mais ce n’est pas le public le plus facile !

J’imagine que je n’invente pas l’eau tiède en disant cela, que les professionnels du marketing en ont bien conscience (et d’ailleurs, certains points du copywriting visent justement à contourner ce phénomène de réactance qui fait que certains ont tendance à ne pas faire les choses si on leur dit de les faire) et ont choisi de concentrer l’essentiel de leurs efforts sur les bons petits soldats et les oblatifs.

Quant à moi, je dois admettre que je ne suis guère plus avancée d’un point de vue pratique. Mais au moins, j’ai compris ce qui ne fonctionnait pas.

Et vous, bon petit soldat, oblatif, pinailleur ou rebelle ?

UX Writing, de Gladys Diandoki : quand le contenu transforme l’expérience

Aujourd’hui, l’UX Writing sort de l’ombre. Il est passionnant d’observer comment cette pratique évolue, non seulement en France, où le monde du Design découvre cette hyperspécialisation du domaine, mais aussi à l’international, où les choses bougent un peu plus vite. En effet, les spécialistes de l’UX et de la stratégie de contenu (Content Strategy) commencent à se rejoindre derrière un titre imaginé par la britannique Sarah Winters, le Content Design.

En travaillant sur le copywriting, je suis tombée, magie de la sérendipité, sur l’UX Writing, UX signifiant User Experience : un nouveau métier qui permet d’aller au-delà de la rédaction pure, mais s’intéresse aussi à toute la conception de contenu afin d’améliorer cette expérience de l’utilisateur. C’est un champ encore mal connu, et les ressources en français manquent mais j’ai fini par dénicher ce manuel.

Il se divise en trois parties : une première partie assez théorique sur les fondamentaux, que ce soit la narration, la lisibilité ou la voix ; ensuite l’autrice nous présente tout le processus de création, de la définition du projet à son évaluation. Enfin, elle aborde quelques pratiques avancées : les messages d’erreurs et les stress cases, le design inclusif et le fait de prendre en compte tout le monde dans sa réflexion.

La première partie m’a passionnée (oui, j’aime la théorie) : elle aborde notamment toutes les questions de storytelling et surtout tout un chapitre est consacré à la lecture et à la manière dont elle est modifié par les écrans, et à ce que cela peut avoir comme conséquences sur la façon dont on doit écrire ses textes et les structurer pour les rendre plus lisibles. La deuxième partie est beaucoup plus orientée gestion de projet, elle m’a intéressée mais je me suis sentie moins concernée, alors que la troisième m’a ouvert de nombreuses pistes de réflexion car elle permet de s’interroger sur la lisibilité et l’ergonomie des sites web, leur inclusivité aussi (notamment en ce qui concerne l’accessibilité), ce qui m’a permis d’améliorer certaines petites choses.

Alors bien sûr il ne s’agit pas d’un manuel qui intéressera tout le monde (encore que la première partie peut être utile à un vaste public), mais si vous vous intéressez à ces questions de rédaction web, design, digitalisation, etc., c’est une lecture qui peut être tout à fait pertinente. Il peut aussi intéresser les étudiants en quête d’un métier encore méconnu, mais appelé à se développer.

UX Writing. Quand le contenu transforme l’expérience.
Gladys DIANDOSKI
Eyrolles, 2022

Le guide du copywriting, de Sélim Niederhoffer : l’art de convaincre

Le copywriting est l’art de vendre avec les mots. Si vous en maîtrisez les bases, vous pourrez devenir plus riche que vous ne l’êtes aujourd’hui. D’ailleurs, pour de nombreux entrepreneurs qui ont fait fortune en ligne, le copywriting est la compétence clé pour vendre plus et devenir indépendant financièrement rapidement. Dans sa définition la plus large, le copywriting est l’art de convaincre, de persuader, d’influencer l’autre dans le but de promouvoir un produit, une personne, une entreprise, une opinion ou une idée. Pour un produit, on parlera de publicité ; pour un programme politique, on parlera de propagande ; pour une secte, on parlera d’endoctrinement. Mais dans tous les cas, le mécanisme reste le même : il s’agit de choisir et d’utiliser les mots magiques, ceux qui vont pousser l’autre à agir dans votre sens (et dans son intérêt aussi, si possible).

Fin 2019, poussée par l’urgence de me débarrasser au plus vite de mon travail alimentaire, je m’étais dit : tiens, et si je faisais du copywriting ? Cela avait du sens, après tout. Je m’étais donc inscrite à une formation, que je n’ai pas terminée, d’abord à cause du confinement qui m’a poussée vers d’autres horizons, et aussi parce que ça ne m’intéressait pas de rédiger des pages de vente pour des produits dont je ne comprenais même pas à quoi ils étaient supposés servir. Je n’ai donc fait que les premiers modules, et mon prof trouvait d’ailleurs que j’étais douée, avant de jeter l’éponge.

Mais cette envie d’apprendre le copywriting est revenue s’imposer ces derniers temps : d’abord pour moi, pour mes propres produits et services, car je me rends bien compte que je ne convertis pas du tout, et c’est un problème. Ensuite parce que j’ai toujours le désir de quitter mon travail alimentaire, que je ne veux pas mettre tous mes œufs dans le même panier mais au contraire diversifier mes activités (pour des raisons de sécurité financière, et de santé mentale : je ne suis pas faite pour avoir une seule activité). Et le copywriting, ce serait une corde de plus à ma lyre, et il doit y avoir moyen d’écrire sur des sujets qui m’intéressent.

Bref, j’en étais là de ma réflexion, lorsque Kylian a proposé au Cercle des créateurs un sprint copywriting (les sprint sont des ateliers pratiques en 3 parties sur un mois, durant lesquels on apprend des techniques entrepreneuriales). J’y ai vu une synchronicité, et j’ai décidé d’approfondir aussi en me plongeant dans ce qui est considéré comme le meilleur manuel sur le sujet : Le guide du copywriting, de Sélim Niederhoffer.

L’objectif de ce livre est donc d’apprendre comment rédiger non seulement des pages de vente, mais aussi des articles de blog, des newsletters, des post sur les réseaux sociaux, en somme tout ce que recouvre le copywriting.

On trouve des conseils pratiques, et notamment les différentes structures à utiliser, et il me reste à le mettre en fiche pour pouvoir l’appliquer. Mais pas seulement : j’ai été intéressée notamment par tout ce qui concerne la psychologie des besoins, que l’on parle de la fameuse pyramide de Maslow ou des forces de vie de Whitman, et qui nous permettent d’identifier tout ce qui nous pousse à agir.

En fait, j’ai hésité à vous parler de ce livre, parce qu’a priori, il ne va pas intéresser tout le monde. En réalité, je pense que si on y regarde de plus près, sa lecture peut être profitable au plus grand nombre, parce qu’il est toujours utile de savoir comment les mots peuvent avoir un pouvoir magique et comment ils sont utilisés pour nous influencer !

Le guide du copywriting
Sélim NIEDERHOFFER
Eyrolles, 2021